Au début de la soirée, on avait un plan. Retranscrire les Brit Awards dans leur intégralité. On avait bien peur que la connexion internet bancale nous lâche en chemin mais on a misé sur l’optimisme. Et finalement ce n’est pas mon internet qui a flanché mais bel et bien le streaming d’itv qui avait du mal à gérer (ou alors qu’on m’explique !)
Ça avait pourtant bien commencé. On a pris plein de notes pour l’article (bah oui on rigole pas ici !) On a même dû entendre des trucs horribles comme Olly Murs, voir des groupes comme One Direction repartir avec un award. Bref, la vie d’une bloggeuse musicale n’est pas de tout repos. Puis doucement les problèmes ont commencé. Peut-être parce que l’arrivée de Blur est imminente…
On est déjà bien déçue par les différents trophées attribués, mais heureusement on découvre Florence and the Machine (Mieux vaut tard que jamais ! Quelle voix !) et Noel Gallagher vient nous gratifier de sa présence. On se sent mieux. Mais plus l’heure de Blur approche, moins le site répond. On rafraîchit la page, on cherche un autre site. Rien ne va plus.
Heureusement il y a du bon dans ce genre de problèmes : on n’a pas à entendre Bruno Mars ni Rihanna chanter. Mais quand on arrive à capter le titre du prix attribué à Blur, on prie le dieu du rock pour que ça s’arrange. Quand on voit Blur monter sur scène récupérer la statuette, on se tâte à rafraîchir la page à nouveau mais on a peur que ça prenne trop de temps. On laisse comme ça. C’est à ce moment que tu te demandes pourquoi tu n’as pas renouvelé ton abonnement télé. Tu te maudis même. Tu as envie de taper ton ordi mais ce n’est pas de sa faute. On ne comprend absolument rien de ce que dit Damon Albarn, ou si peu. Mais j’ai préparé une retranscription pour toi, public : « here 17 years…something…Albert hall…thank…yo-o-ou…ve-much ». Blur a quitté la scène.
On a envie d’arrêter là. Endurer les différentes performances des artistes sans saveur pour ne pas pouvoir déguster du Blur, c’est tout simplement injuste. Enfin restons positive, on verra ça sur youtube très vite avec un peu de chance.
Après la remise du Meilleur Album de l’année à Adele (si si, c’est une surprise!), Blur joue enfin ! Et Girls and Boys en plus. Bon en fait ça va être le remix pour moi vu que ça bug toujours autant, ça s’arrête toutes les secondes et après ça tente de rattraper son retard. Sur la fin ça a l’air d’aller mieux. C’est au tour de Song 2. Cela va-t-il tenir 2 minutes sans buger ?… No. Woooow Wooow ! Ce n’est pas possible de travailler dans ces conditions !
Heureusement la chanson se finit sans trop d’encombre et c’est Parklife qui enchaine. Les problèmes seraient ils réglés ? Oui, ça marche même bien. Enfin une chanson sans que ça saute. Mais voilà, la chaîne Itv a un timing serré et coupera la fin des Brit Awards et donc de Parklife pour sa pub. A ce stade, on n’a même plus la force de râler. On met iTunes en route et on s’écoute le Live à Hyde Park.
Comment Internet et le Streaming ne sont pas forcément les amis des bloggeurs.
(Comme on a peur d’avoir raté quelques catégories dans le lapse de temps sans streaming, on ne va pas faire comme l’année dernière et afficher le palmarès. De toute façon il n’y a rien qui vaille la peine de s’y attarder.)
Apparemment la version live de Girls and Boys ressemblait à ça. Merci Youtube!