L'une de ses jambes fait désormais 3 cm de moins que l'autre. La faute à son gentil copain, présenté comme 'calme et posé'.
Alors qu'il n'y voyait pourtant que pouic, ce petit camarade avait jugé bon de faire feu sur ce qu'il pensait être un sanglier.
Mais c'est la cuisse de son compère qui avait mangé grave. Tu peux, sans trop te fatiguer, te reporter à mon article de l'époque : http://www.taomugaia.fr/archives/2010/12/16/19886517.html
La victime a donc été opérée et raccourcie. Pour faire du ski, c'est pas terrible question équilibre mais bon ... Ne chipotons pas.
Et il fallait bien que cette affaire se termine au tribunal. Cette semaine, c'est le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier (Jura) qui s'y est collé. Le prévenu devait répondre de plusieurs manquements de sécurité en situation de chasse : l'absence de visibilité, je l'ai déjà indiqué, le non respect de l'angle de tir de 30° et surtout, il n'avait pas identifié la cible; il avait simplement cru voir passer un animal.
Aidé intelligemment et magnifiquement par son association de chasse qui a déclaré, à l'audience, que le prévenu ne l’avait pas fait exprès,"une bonne entente régnant à l’ACCA" (véridique !), le flingueur imprudent se sort plutôt pas mal de ce foutoir : 3 mois de cabane avec sursis et interdiction de porter une arme pendant deux ans. Sa carabine a été saisie, dès fois qu'il ait envie de dégommer un chat, un caniche ou une mésange. L'appel du sang, encore et toujours.