Le travail, malade du précariat

Publié le 22 février 2012 par Charlesf

Le mécanisme européen de stabilité, FMI bis à échelle franco-allemande a donc été adopté par l’Anale. Idem pour la TVA « sociale ». (Résultats du vote)
Restera aux sénateurs de terminer le job et aux électeurs de se souvenir des noms de celles et ceux qui, s’étant donné la peine de se présenter dans l’hémicycle, n’ont pas reculé devant ces choix courageux et porteurs d’avenir ! Même A. Montebourg a cru bon pousser le reniement suffisamment loin pour que sa «démondialisation» ne soit plus comparable qu’à un rond-dans-l’eau-et-encore !

Au même moment, Hubert Védrine officiant sur ARTE (dans une Théma intitulée "Un monde dans tous ses états") à propos des mécaniques néolibérales, donnait l’impression d’avoir enfin admis qu’une overdose d’inégalité et d’injustice était atteinte. Témoin cette remarque judicieuse de J-P. Fitoussi entendue dans la soirée : « (…) plus de proies,… plus de prédateurs (…) ».  Doit-on en douter ?
Tout le monde peut-il donc impunément se tromper sur le statut et l’importance citoyenne voire électorale du «précariat» ?