Nom: GARON de BOUZIQ
Prénom: Albéric
Naissance:sans doute saintongeais
Age: à l'aube de la cinquantaine
Situation de famille: marié
Domicile: rue du Bât d'Argent, Lyon IIème
Amis: colonel Vary
Profession: commissaire de police divisionnaire
Service: brigade des affaires générales, Lyon, place de la Bourse
Collaborateurs: inspecteurs Arnand et Dancour
Point de rallement: bar "Le Cintra" et bouchon lyonnais "Le Garet"
Plats préférés: tête de veau, cervelle meunière
Vins / Alcools: Guigal rouge (Côtes du Rhône)
Véhicules: Mini Cooper
Signes particuliers: fumeur de cigarettes anglaises (Benson), blazer et cravate club
Comportement: débonnaire, infidèle à l'occasion
La complainte de Garon par TIUKIEN
Commissaire Garon - Les cahiers du ministre.wmv
Commissaire Garon "La Jeune Chair" version française commentée
Commissaire Garon sur Radio Coquelicot 99FM 2011
repris du site "Commissaire Garon" http://www.commissaire-garon.com/pages/principaux-personnages/commissaire-garon-heros-de-la-serie-des-polars-du-meme-nom.html
Le commissaire divisionnaire Garon, de son patronyme complet Albéric Garon de Bouziq, dirige la Brigade des Affaires Générales de Lyon, située dans le second arrondissement, place de la Bourse au numéro deux, au coeur de la presqu’île.
Garon est aujourd’hui dans la force de l’âge, à l'aube de sa cinquantaine. Il mesure 1,75m et pèse 88 kilos, est marié et heureux en ménage, rentre à l’aise dans des vêtements de bonne marque qu’il achète le plus souvent en solde, affiche une prédilection pour les vestes bleu marine droites, les pantalons gris et les cravates club, chausse des Church’sexclusivement, car si elles coutent cher elles durent longtemps, manière aussi d’honorer la mémoire de sa mère, qui prétendait que la qualité n’est jamais trop onéreuse.
Il habite en presqu’île, rue du Bât d’Argent, un immeuble bourgeois à deux pas de sa brigade, ce qui lui permet de rentrer fréquemment déjeuner chez lui. Son épouse, qu’il chérit et ne trompe qu’exceptionnellement, lui a donné deux enfants, une fille ayant réalisé son rève d’enfant de passer sa vie dans les airs, et un garçon poursuivant des études secondaires au Lycée Chevreul. Madame Garon est un fin cordon bleu, passionnée de cuisine: certaines s’abîment dans la lecture des ouvrages de Goethe ou Stendhal, elle a définitivement élu pour sa part Curnonsky.
Il fume, trop selon son cardiologue, des cigarettes anglaises: desBenson Gold, parce qu’elles ne contiennent pas d’additifs et qu’il aime à essayer de se convaincre qu’elles sont ainsi moins nocives, tout en n’étant pas dupe de ses propres contradictions.
Contraire d’un ascète, il aime les petits plaisirs de la vie et s’en prive le moins possible: il accorde ainsi autant d’importance aux lieux dans lesquels il se restaure qu’au contenu de l’assiette, apprécie en jouisseur l’atmosphère des hôtels et des restaurants qu’il fréquente, hait les "usines", tant de couche que de bouffe. C’est un habitué du Cintra où il prend son café matinal, et du Garet, bouchon lyonnais fameux où Jean Moulin donnait ses rendez-vous: il y a sa place habituelle, au fond, juste en face de la porte ouvrant sur la cuisine, celle là même où Raymond Barre posait habituellement son séant. Il prend aussi plaisir à emmener son épouse dîner à la Brasserie Georges: ils y savourent huitres ou choucroute, et goûtent l’atmosphère troisième République qui n’a jamais déserté le lieu.
Il se déplace désormais dans une Mini Clubman de couleur verte, ayant revendu sans regret son Audi A4 devenue trop commune, tant à ses yeux qu’à ceux de son épouse. Une vieille Triumph Dolomite Sprint rouge, datant des années soixante-dix et dont il n’a jamais pu se séparer, attend dans le garage de sa "campagne" bressane la prime exceptionnelle qui lui permettra d’envisager sa remise en état.
Politiquement, il est difficilement classable:
à la fois défenseur de l’autorité de l’Etat, vouant une admiration sans bornes à Richelieu, Colbert,Talleyrand et de Gaulle, utopique partisan d’une monarchie constitutionnelle pour son pays, n’ayant que peu d’estime pour la cohorte de politiciens pleutres et corrompus qui l’environnent tout en admettant la nature indispensable de leur présence...
...mais aussi anarchisant voire anarchiste au plan personnel, supportant mais endurant mal toute espèce de férule hiérarchique et peu interessé lui-même par le commandement, libertaire voire anticlérical, irrespectueux des normes bourgeoises, enfin très indulgent à l’égard des petis travers de ses contemporains.
Son arme de service, qu’il utilise rarement, est un Beretta 8000 Cougar L type P.
Formant équipe avec l’inspecteur principal Dancour, l’inspecteur Arnand, et leur assistante Edmonde, il opère sous les ordres de Gérald Delorme, pacha des services régionaux de police judiciaire, et de Brice du Voyer de Beynac, qui dirige le cabinet noir du ministre de l’Intérieur.