Nestor burma

Par Noirdepolars

Nom: BURMA

Prénom: Nestor

Naissance: vient d'une ville du sud de la France (Montpellier ?)

Age: environ quarante ans ?

Situation de famille: célibataire endurci

Domicile: rue de Mogador, Paris IXème

Amis: le "journaliste-éponge" Marc Covet

Profession: détective privé, agence Fiat Lux, rue des Petits Champs, Paris, I°

Collaborateurs: sa secrétaire Hélène, et ses assistants Roger Zawatter et Louis Reboul

Signes particuliers: pipe, imper et chapeau galure

Comportement: tête de mule, fonceur, coureur de jupons

Les Maîtres du Mystère: Nestor Burma contre CQFD - 13 janvier 1959 - RTF (1)

BA Nestor Burma, A tout coeur, samedi à 20h40

Nestor Burma 120 rue de la gare reportage

BA Nestor Burma, la marieuse était trop belle, samedi à 20h40

Texte repris du blog de Claude LE NOCHER http://action-suspense.over-blog.com/article-leo-malet-et-les-detectives-nestor-burma--40897048.html

La mythologie de Léo Malet retient principalement les quinze tomes de ses “Nouveaux mystères de Paris. Pourtant, il y a bien d’autres titres de cet auteur à retenir. En voici trois bons exemples.

Paru en 1945 sous le pseudonyme de Lionel Doucet, “La cinquième empreinte” met en scène un personnage qui préfigure Nestor Burma. Prosper Duclapas est détective à Paris. Depuis près d’un mois, il n’a guère vu de clients. Néanmoins, sa secrétaire Simone reste à ses côtés en attendant des jours meilleurs. Coco Veste-de-Cuir est une vieille connaissance de Prosper. Ce petit truand, toujours plus au moins fauché, vient demander un service au détective. Coco risque des ennuis, car Barnabé Philipe (un ami de rencontre) a été assassiné. Du moins est-ce l’impression qu’a eu Coco en découvrant le corps de Barnabé. Le commissaire Bonhommet, lui, pense plutôt à un suicide qu’à un meurtre. Certes, le poison utilisé est inconnu, mais la position relaxée de la victime parait indiquer un acte volontaire. Prosper doute de cette version policière. Il enquête, plus pour en avoir le cœur net que dans l’intérêt de quiconque. C’est en s’intéressant aux champs de courses que le détective va approcher la vérité sur ce crime…

La première aventure de Nestor Burma, c’est “120, rue de la gare”. Parue aussi en 1945, la deuxième a pour titre “­Nestor Burma contre CQFD”. Autour du détective, on retrouve sa dévouée secrétaire Hélène Chatelain, son assistant Reboul, le journaliste-éponge Marc Covet, et l’inspecteur Florimond Faroux (qui n’est pas encore commissaire). L’action se situe vers 1942. C’est bien à cause de la guerre que Nestor Burma fait la connaissance de la jolie Lydia. Lors d’un bombardement sur Paris, il prend en filature la jeune femme. Elle parvient à le semer dans le métro. Un homme a été assassiné durant ladite alerte. Un nommé Barton, qui usait d’un nom d’emprunt. La police de cette époque troublée pourrait fortement suspecter Burma. Mais l’inspecteur Faroux sait que son ami détective n’est pas un criminel. En réalité, Barton était connu de la police. Avant la guerre, il avait participé à un vol audacieux. Bien que le principal responsable ait été arrêté, l’affaire s’avérait compliquée, gardant des zones d’ombre. On ne sut ni où furent cachées les barres d’or volées, ni qui était la femme que le cerveau de l’affaire rencontra en dernier. Faroux ayant mis la main sur celui qui semble être l’assassin de Barton, pourquoi chercher plus loin ? Par hasard, Nestor retrouve la belle Lydia, en fâcheuse posture. En la protégeant, Nestor n’aide-t-il pas une criminelle ? Pourtant, même Hélène éprouve de la sympathie pour Lydia. La femme mystérieuse, Nestor va bientôt l’identifier, elle aussi. Les renseignements de Marc Covet lui sont précieux. Si le détective commet quelques erreurs dans son enquête, ça ne l’empêche pas de découvrir finalement la clé du mystère...

L’ultime aventure du détective est intitulée “Nestor Burma court la poupée” (1971). En réalité, il s’agit du roman de Léo Malet “Coliques de plomb”, paru en 1948, que l’auteur a réécrit pour cette nouvelle version. Toujours sans le sou, Nestor accepte une enquête qu’il a bien peu de chances de mener à son terme, car les faits remontent à plusieurs années. Toutefois, les vieux époux Bonamy espèrent qu’il les aidera dans cette sordide histoire. Ils ont perdu leur petite-fille à cause du Dr Mauffat, qui n’exerce plus aujourd’hui. Trouver des preuves de sa responsabilité semble mission impossible, selon la police. Pénétrant de nuit chez l’ancien médecin, Nestor assiste à un double meurtre. Mauffat et son garde du corps sont tués pas un inconnu. Le détective s’étant renseigné sur l’ex-docteur peu avant auprès du commissaire Faroux, on pourrait bien lui imputer ces crimes. Si Faroux a confiance en son ami Burma, l’inspecteur Colombaud n’a pas l’intention de faire de cadeau au détective. Il y a un autre cadavre dans cette affaire, celui du truand Rimbert. Son nom figurait en bonne place dans le carnet d’adresses de Mauffat. Grâce au journaliste Marc Covet, toujours bien informé, Nestor essaie de garder un peu d’avance sur la police. Il sait que Mauffat s’intéressait à une poupée. Parle-t-on d’un objet, ou bien s’agirait-il d’une vraie jeune femme, par exemple de cette danseuse qui se produit Chez Stani, un cabaret espagnol ? Nestor doit également définir le rôle joué par Pascal Dubois, un journaliste proche du médecin. Égal à lui-même, le détective ne craint pas les obstacles sur le sinueux chemin de la vérité...