Pschittttttttttt ! C'est ce qu'on a entendu cet après-midi derrière les murs feutrés du palais de la rue Montpensier. Bon, convenons-en, ce n'est pas un scoop : les "sages" du Conseil constitutionnel n'ont pas changé la donne au milieu du gué. Ce qui est logique. Toutefois, je pense qu'il serait bon de se pencher sur la question, non pas le 7 mai au matin, mais d'ici la fin de l'année. Surtout si un candidat de gauche venait à entrer à l'Elysée. Ce serait marque de dépoussiérage non négligeable d'un pan de notre constitution, voulue par Michel Debré. Oui, oui, le père de Jean-Louis, le président dudit Conseil. En même temps, il n'allait pas détricoter ce que son papa avait construit... Normal !
Alors, forcément, maintenant, c'est la Le Pen qui fait la gueule. Ca va lui donner un sujet de plus pour se poser en victime... La pôvre !
Sinon, pour revenir au président de gauche qui pourrait gouverner la France en mai prochain, je suggère que les parrainages soient étendus à ce qu'on appellent "les grands électeurs", comme cela se pratique aujourd'hui pour l'élection des sénateurs. A suivre !