La patronne de l’UNESCO, Irina Bokova, la bulgare Irina Bokova, n’a pas tardé à réagir à ce double meurtre : « ces crimes sont inacceptables et constitue des attaques intolérables sur le métier de journaliste et le droit à la liberté d’expression. » Mme Pokova a demandé qu’une enquête soit ouverte concernant ces deux crimes « car il me parait essentiel que les journalistes continuent d’informer sans craindre pour leurs vies et celles de leurs proches. »
Selon les chiffres de l’UNESCO, 11 journalistes et employés dans des organes de presse ont été assassinés au Brésil depuis 2002. L’an passé, l’UNESCO avait mené une vaste enquête sur le métier de reporter dans la région de Rio de Janeiro, soulignant les difficultés à exercer le métier de journaliste dans une région parfois hostile aux organes d’information. L’UNESCO avait conclu son rapport en affirmant « qu’il fallait aider les professionnels du métier à exercer la profession de journaliste dans un cadre plus sécuritaire. »
Rappelons qu’en Amérique latine, ce sont particulièrement les journalistes mexicains qui sont victimes de violences, les cartels de drogue faisant pression pour qu’on n’évoque pas leurs activités illicites dans les pages des quotidiens locaux, notamment.
Benjamin Esposito