Depuis l’ouverture à l’occident, la culture japonaise a toujours su manier avec excellence la combinaison entre un univers moderne et les racines traditionnelles. Que ce soit en cuisine, en architecture, dans les conversations, les façons de s’habiller, les habitudes les plus élémentaires comme le bain,… vraiment TOUT est pensé pour que règne ce subtile mélange. Et cela se retrouve aussi (et peut être même surtout) dans l’art japonais !
Prenez par exemple les réalisations pour le moins étonnantes de Takanori Aiba. Cet artiste exprime son art à partir de bonsaïs (盆栽, prononcez bonzaï), ces arbres en pot cultivés pour recréer de la façon la plus parfaite possible ce que donnerait un arbre à taille réelle. Mais au-delà de la recherche de la perfection en miniature, les oeuvres de Takanori Aiba prennent toute leur originalité dans leur côté moderne: il réalise des constructions industrielles du style 1900 autour de ces bonsaïs.
S’appuyant sur la volonté – fondamentale dans la culture japonaise – de voir se réconcilier l’Homme et la Nature, la réalisation ci-dessus a été construite autour d’un bonsaï Kengai (en cascade) et mesure pas moins de 48cm de haut !
En voyant ces réalisations, je ne peux m’empêcher de penser que Takanori Aiba a dû passer du temps devant ses oeuvres pour voir si des Minipouces ny ‘avaient pas établi leur logis. Quoi ?! Vous ne connaissez pas les Minipouces ?! Bon, alors je vais me coller au style japonais en changeant par Arrietty. Là, si vous ne connaissez pas, je ne peux plus rien pour vous…
Maintenant, il ne reste plus qu’a trouver un mécène richissime (et un peu fou) qui voudrait remettre ces oeuvres à l’échelle 1:1 et je résèrve de suite une chambre ! Pour ceux qui accrochent avec les oeuvres de Takanori Aiba, je vous invite à aller faire un tour sur le site internet de sa gallerie: Tokyo Good Idea. Allez, un dernier pour la route avec cet hommage qu’a rendu l’artiste à un symbole de l’industrie française des années 1900: le bibendum Michelin, avec une structure métallique typique de l’architecture de la Belle Epoque parisienne ! Devant telle réalisation, je ne peux qu’enlever mon monocle et abaisser mon chapeau.
Source: Culturellement Geek