La PS Vita débarque!

Par Repostit @S2PMag

Demain, mercredi 22 février, c’est le jour J pour les joueurs qui attendaient la dernière portable de Sony, la PS Vita…

« Enfin! », s’écrieront les plus impatients. A raison, à notre humble avis. Cela fait quelques jours que nous avons reçu la Vita à la rédaction, et nous allons pouvoir vous présenter nos premiers tests de jeux  ces prochains jours sur le site ainsi que dans le numéro de mars de Start2Play/S2Pmag. Mais voyons plutôt ce que la console nous réserve…

Bien que nous ayons déjà pu poser nos doigts sur la Vita lors d’une présentation londonienne il y a quelques mois, nous n’avions pas le recul nécessaire pour tirer un bilan basé sur l’expérience de jeu que fourni la Vita. Si sa parenté avec la PSP est flagrante, on sent bien que les ambitions de Sony sont ajustées un cran plus haut. Légèrement plus grande, dotée d’un écran 5 pouces OLED magnifique de contraste et luminosité, elle est parée à toutes les éventualités face aux gameplays actuels, et permet même d’en créer de nouveaux. Si le principal défaut de la PSP en terme de maniabilité, à savoir l’absence de stick analogique droit, est gommé avec les deux « champignons » que propose la Vita, cela ne s’arrête pas là. Tout d’abord, l’écran est tactile, tout comme le dos de la console, ce qui autorise une interaction en cours de partie, mais sert également pour naviguer dans l’interface de la console. Elle intègre également deux caméras, une frontale et une dorsale, qui serviront pour les jeux incluant la réalité augmentée. On pourra encore interagir par le biais de la voix, puisqu’un micro est présent, ou en inclinant la console, pour tirer parti de la fonction gyroscopique. Ce qui, au final, pose la Vita comme parée tant à répondre au core gamer qui exige de vrais boutons de contrôle, qu’aux titres plus casual, se contrôlant par le biais des surfaces tactiles, ou pourquoi pas, proposer un mix de ces contrôles permettant de s’adapter à la façon de jouer de chacun. Par exemple, dans le cas de Uncharted, on peut y contrôler Drake comme sur une PS3 via les boutons, mais des alternatives de gameplay par le biais de gestes sur l’écran frontal ou dorsal sont proposées. En somme, une expérience de jeu à la carte! Et ce n’est pas tout, puisque la Vita permet le cross-play avec la PS3, soit de commencer un titre sur la Vita et de poursuivre la partie dans son salon sur la PS3. A ce sujet, Sony annonce que l’achat d’un titre prévu pour le cross-play sur l’un des deux supports permettra automatiquement d’en profiter sur l’autre sans passer à nouveau à la caisse…

Du côté de l’interface, les habitués aux smartphones ne seront pas dépaysés. tout se fait de manière tactile, alors que la présentation alterne dragées à cliquer pour les menus principaux et feuilles virtuelles (qui représentent les espaces des programmes en cours d’exécution), tandis que les menus de réglages semblent tout droit sortis de la PS3. La Vita inclut diverses fonctions, qui lui apportent un petit plus sympathique. Party permet de profiter d’un chat vocal ou textuel avec ses amis, Near de découvrir ce à quoi jouent les joueurs à proximité, une messagerie de groupe, une gestion des amis ainsi que des trophées. Mais ce n’est pas tout, puisque nous avons été agréablement surpris par le navigateur web sur notre console Wifi de test, qui peut soutenir la comparaison avec certains smartphones, ce qui n’est pas courant sur une console de jeu. Par contre, il ne faudra pas attendre de miracles des capteurs photo, si l’on souhaite s’en servir comme appareil photo ou caméra, puisque s’il est possible de la faire, le résultat n’est pas flatteur du tout. Par contre, pour visionner des vidéos, l’écran de la console est éclatant l’expérience est probante. Idem pour le gestionnaire de musique, alors que le transfer de fichiers est facilement réalisable par simple branchement de câble USB entre la console et un PC/Mac après installation d’un programme sur l’ordinateur. Pour terminer le tour de l’interface, on notera encore la présence d’une cartographie Google maps, mais il faudra disposer de la version Wi-fi+3G de la console pour en profiter pleinement, puisque seule celle-ci dispose d’une puce GPS. Reste le point du Playstation Store, qui n’ouvrira que demain, mais qui devrait être très proche de celui de la PS3. Par contre, nous avons pu télécharger des titres Vita par le biais de la PS3 sur le store et les transférer sur sa petite soeur sans soucis.

La Ps3 dans la poche!

Globalement, après quelques jours d’utilisation, il n’est pas risqué d’annoncer que l’expérience de jeu procuré par la Vita est largement au-dessus de tout ce qui se fait au niveau portable actuellement. Tant les graphismes, l’ergonomie que l’écran supplantent la concurrence. Tout n’est pas parfait cependant. Les possesseurs de PSP ne pourront pas profiter de leurs anciens titres sur la Vita sans repasser à la caisse. De même, la carte mémoire, obligatoire pour les jeux téléchargés, est au format propriétaire, proposée en plus de la console et qui plus est à un tarif élevé relativement à une carte SD classique. Dernier point, l’autonomie, qui est correcte pour une console portable. Nous l’avons vérifiée à un peu moins de 4 heures, en jouant de façon soutenue à Uncharted, un titre gourmand en ressources. Bref, ceux qui se demandent s’ils doivent débourser 299 francs pour la version wi-fi ou 379 francs pour le modèle wi-fi+3G (prix public conseillé) peuvent être rassurés, puisqu’ils disposeront d’une vraie console de jeu, bien pensée et offrant le maximum à l’heure actuelle. Un essai en magasin vous permettra de vous en faire votre propre avis, et sans doute d’y succomber. Et pour ceux qui voudraient tenter leur chance, S2P met toujours en concours, jusqu’à demain, une Vita Wi-fi…

E.R.