Le choix de Nathalie Kosciusko-Morizet comme porte-parole du Président-candidat se veut-il un signe de la reconversion écologique de sa campagne ? Rien n'est moins sûr, mais c'est clairement un acte de marketing !
En effet, les dernières prises de position du Président de la République, notamment dans son soutien aux chasseurs face à l'Europe, visaient plutôt un recul sur la question ...
De plus, les orientations populistes et conservatrices de sa campagne, clairement affichées lors du meeting de lancement de ce week-end, ne sont pas favorables à une telle évolution. Comment alors mobiliser les électeurs, deux mois avant les élections, sur un sujet qui a été mis à l'index ces trois dernières années, voire qui a servi de repoussoir au cours des derniers mois (au titre d'un réalisme délirant).
Cette approche représente pourtant une piste prometteuse pour l'économie et pour l'emploi. Mais la crainte du changement, vécue par l'ensemble des acteurs économiques habituels, et ceux de la finance en particulier, reste un frein majeur à son développement.
Au final, certains risquent de considérer que la nouvelle mission de "NKM" n'est pas à son avantage, alors qu'elle avait réussi à se construire une image d'élue de droite engagée et compétente dans le domaine du développement durable.