Ici et maintenant, le poêle ronfle comme un beau diable rouge.Là-bas, plus qu'hier et moins que demain, des canons AOC.. déchainent l'infamie;et les mots semblent tellement dérisoires et stériles, devant l'horreur programmée.Regarde, écoute les Hommes tomber.Le monde est un spectacle qui se joue à gâchette ouverte.Qui puis-je?Pleurer en cascadePrier à l'unissonHurler dans la nuitVomir mon dégoût et l'impuissance d'un pov. clown désabusé devant la barbarie.
Ici et maintenant les flammes réchauffent les privilèges d'une marge de manoeuvre tellement confortable.Là-bas, se revisite la géographie à grands coups de technologie propre sur soi et tache sur l'autre.Mardi gras, poils au brascarnaval de l'oubliette,et pousser la chansonnette, d'opérette."Qu-est ce que je peux faire, je sais pas quoi faire.
Ici et maintenant, les grands comiques d'Etat jouent à: celui qui dit qui l'est, c'est pas moi, c'est l'autre, qui tire la chasse perd sa place...Là-bas on compte les moinset juste après deux mains cherchant leur locataire,le lyrisme cravaté des nations puniesreprendra ses bons droits, jusqu'à la prochaine décharge.Terminus, tout le monde se descend.
Dis papa, c'est où la Syrie?Tais-toi et rame.