Des mauvais résultats en pagaille, un coach jugé trop jeune par ses propres joueurs et un capitaine déchu. Les tabloïds anglais n’en finissaient plus de se délecter ces dernières semaines des mésaventures rencontrées par tout un club. D’abord c’était le capitaine, John Terry, qui se voyait déchu du brassard de la sélection, puis c’est l’entraineur Villas Boas, qui subissait les critiques des cadres du vestiaire, pendant qu’en fil rouge, le club sombre en Premier League : 1 seule victoire lors des 5 derniers matchs. Tout va très vite dans la sphère du football, et encore plus outre-Manche. Alors les rumeurs commençaient à fuser, Hiddink l’adoré technicien d’Abramovitch (qui l’avait lui-même placé aux commandes de la sélection russe et à Chelsea déjà) puis Bielsa ont notamment été évoqués. Il n’en fallait pas plus et le Big Boss a donc multiplié les sorties à Cobham ces derniers temps, anormal vue la personnalité effacée du bonhomme…
On comprend le désarroi du richissime propriétaire, quand ses joueurs n’ont pas réussi à venir à bout de Birmingham, club de division inférieure, pour le compte des huitièmes de finale de la FA Cup. Malmenés d’entrée les Blues encaissent un but sur corner dès la 20ème minute de jeu, à la suite de plusieurs errances défensives digne d’une équipe en perdition. Mata ratait un pénalty avant le retour aux vestiaires, une égalisation de la tête pour Sturridge sur un caviar de centre déposé par Ivanovic à la 60ème, puis plus rien à se mettre sous la dent. Le match sera à rejouer, à Birmingham. Ce qui alourdi un peu plus le calendrier des hommes de Villas Boas. Pas évident des se remonter le moral de la sorte avant une journée de Champion’s League.
La Cup, c’était l’occasion de se détendre un peu, avant ce qui pourrait bien être, LE gros match de ce huitième de C1. A défaut de s’être régalé devant le Milan-Arsenal, où l’on éprouvait plus de peine pour Arsène Wenger, le Napoli-Chelsea s’annonce palpitant. Naples retrouve la scène européenne avec un trio d’attaque pas sans rappeler les illustres Maradona et Careca. Cette fois-ci c’est Hamsik-Cavani-Lavezzi qu’il faudra museler pour ne pas prendre une valise. Le club italien semble connaître les mêmes difficultés (en championnat seulement) mais comme Chelsea, ils ont arraché leur qualification lors des phases de poules coiffant ainsi Manchester City, tandis que Valence sombrait devant un Drogba des grands soirs. Nul doute que les deux clubs ne lâcheront pas comme ça un ticket européen si difficilement obtenu, et qui risque de leur échapper l’an prochain…Il faudra rallier les troupes, mettre son égo de côté et que tous tirent dans le même sens pour vaincre des italiens décomplexés.