J'ai été contactée par une journaliste de Ouest-France. Elle souhaitait m'interviewer sur mon blog. J'ai accepté. Sur le coup, j'ai accepté rapidement et puis, après, je me suis posée des questions. Oui ou non aller à ce RDV. Parler de Ladyblogue tout en gardant mon (pseudo) anonymat.
Sur le fil.
J'y suis allée. On s'était donné RDV pour un déjeuner. La journaliste était souriante, jeune et jolie. Nous avons discuté plus d'une heure et demi devant des assiettes de carpaccio. Questions-réponses. Ping-pong.
C'est là que l'on s'aperçoit que certaines questions sont déroutantes. Déroutantes parce que on ne se les ait jamais posées. Ou alors pas comme ça.
On discute. On discute. Elle pose des questions. Je tente de répondre.
L'article parait 3 jours après. Presse et web.
Et on s'aperçoit que nos mots n'ont pas été toujours bien compris.
Déjà, y'a eu gourance sur les chiffres, mais ça ce n'est pas bien important. Ce qui m'a chiffonnée, c'est que pendant le déjeuner, j'ai expliqué que je n'avais pas trop (voir pas du tout) de contacts avec des bloggeurs du coin, que mes "contacts bloggeurs" étaient pour la quasi-totalité à Paris, j'ai expliqué aussi que c'était à Paris que les événéments blogs avaient lieu, que ce qu'on appelle la "blogosphère" vivait là-bas.
La journaliste a mal compris et du coup ça a donné cette phrase dans l'article (que je suis censée dire) : "Ce sont surtout des gens de la région parisienne (comprendre qui me lisent), où se trouvent les blogueurs les plus influents." Et là, non. On comprend que les blogueurs influents ne sont qu'à paris, qu'il n'y a que des blogueurs influents qui me lisent (ça fait un peu la nana qui se prend pour...) et tout cela est loin d'être vrai.
Bref, ça m'a chiffonnée.
1/ pour tous les gens qui me lisent, d'ici et d'ailleurs et 2/ pour le côté, je m'aime (ce qui est vrai, je suis une fille super) et je m'adore (mais bon, y'a des limites).
Comme quoi, comme dit @philippecaillet, les RP c'est un vrai métier !
(Dis, Philippe, tu t'occupes de moi pour les prochaines ITV ?)
(Merci à la charmante journaliste (qui se reconnaîtra) avec qui j'ai passé un très bon moment.)