Alcatraz // Saison 1. Episode 7. Johnny McKee.
Cette semaine, Alcatraz nous livrait un épisode très cool, cool comme un épisode de Fringe si l’on regarde la partie stand alone. Alcatraz rame cependant toujours niveau mythologie mais ça, ce n’est pas prêt de changer. La trop grande rétention d’informations est la plus grande faiblesse de la série de toute façon. Ce que j’ai aimé dans cet épisode c’est évidemment le tueur de la semaine, Johnny McKee. Il était vraiment cinglé et j’aime les tueurs cinglés. Chaque semaine on a les pires criminels de tous les temps et on est clairement là pour nous le montrer. Ce que j’ai également aimé c’est le rapport entre McKee et notre monde de nos jours. Notamment par rapport à la technologie puisque ce dernier ne sait pas qu’Internet existe et il va très vite le découvrir quand il va tuer sa première victime (enfin, 4). McKee est donc un tueur qui tue de façon chimique. Il aime manipuler des produits dangereux et tuer les gens avec. C’est son grand passe temps. Et il fait peur. La scène du début de l’épisode c’est dans un bar où il offre des cocktails empoisonnés, puis ce sera dans un SPA où il va empoisonner la piscine avec du phosphore. Et enfin, le dernier meurtre qui devait être son meilleur : toute une rame de métro gazée au phosphore.
L’ensemble était plutôt bien géré mais si les potentiels morts de la fin de l’épisode n’avaient pas grand-chose d’intéressant dans le sens où pour un meurtre « d’envergure », ce n’était pas super percutant. Ce qui aurait été plus fun et sympathique aurait été de gazer un centre commercial, et qu’il y ait de l’action, … Mais en 45 minutes, avec 30 minutes de mise en place de l’histoire, beaucoup d’informations, etc… il est difficile d’installer quoi que ce soit. Ce nouvel épisode d’ Alcatraz était donc très cool et pas mauvais du tout. Il permet de se laisser prendre au jeu, un peu comme la semaine dernière. Cette fois c’était plus centrer sur l’enquête du jour. Cette enquête nous permet de revoir Silvane, le premier prisonnier qui était revenu. Il ne va pas vraiment nous en apprendre plus sur le grand-père de Rebecca mais il sera malgré tout là pour lui dire qu’elle a les mêmes yeux. Tommy Madsen était un prisonnier intéressant que l’on retrouve toujours quelque part au final. On va également revoir Lucy. Le conseil du Dr Beauregard c’est que Hauser lui lise des petites histoires. Evidemment, c’est complètement con à dire comme ça, mais c’est intéressant.
Malgré tout quelques défauts viennent gâcher la partie, comme le jeu de Jorge Garcia sur la scène du début de l’épisode quand il parle de la vidéo à Rebecca. Il surjouait comme c’est pas permis et c’était dégueulasse. J’adore Doc, j’adore Jorge mais voilà, il faut pas pousser mémé dans les orties non plus. Le tout est rattrapé par Hauser qui parle chinois. J’ai eu l’impression de voir une scène de la série française Interpol. Ce n’est pas une flatterie pour la série, loin de là. Mais Sam Neill fait du Sam Neill donc ça n’a pas la même classe. Au final, ce nouvel épisode était cool surtout pour toute la partie stand alone qui est très rythmée et suffisamment intéressante pour nous offrir du bon divertissement. Je regrette juste la pauvresse des flashbacks qui n’apportent pas grand-chose et notamment au sujet de Lucy où l’on voit clairement que c’est un nuage embrumé pour le moment. Je ne sais pas ce qu’il faut attendre de la suite de la série, si ce n’est des réponses. Les clin d’œil à Lost comme la lumière dans le sous sol (ressemble à celle de l’île de Lost finalement) devront avoir une réponse au plus vite au risque de perdre et de lasser les téléspectateurs avares de réponses.
Note : 6.5/10. En bref, un épisode cool.
Rebecca - Doc, sort ton iPhone c'est plus cool pour jouer au Doc...
Doc - Oui, je ne connais pas la formule du phosphore