(Photo LOF - Mi février est un point d'inflexion dans la maturité des Murcott)
Les statistiques de consommation de jus d'orange et de vin per capita/an sont trompeuses, les moyennes ne sont pas significatives.
La consommation décroissante de vin est plus du double de celle, croissante, de jus d'orange en France.
Cela posé la qualité des jus de fruits du matin est globalement lamentable alors que celle du vin est bonne.
Le jus d'orange est une boisson qui n'a pas 100 ans, elle a été promue par un marketing de la santé des enfants.
Le vin est multi millénaire, il est promu par un marketing du bonheur de vivre.
Pour les jus de fruit la qualité est indispensable pour obtenir un effet favorable sur la santé.
La qualité organoleptique est (était) indispensable au bonheur dans la vieille civilisation.
Comme le vin, un bon jus d'agrume est soit un assemblage soit mono variétal.
(Photo LOF - jus d'agrume de ce matin : Le jus d'agrume du matin est comparable au vin, il existe de nombreuses variétés, climats, période de récole des fruits, la technique de pressage joue un rôle dans le goût (le pressage par compression entraîne des essences du zeste, indispensables à la rétro olfaction qu'il faut doser). La couleur est variable, le degré d'acidité conditionne la température de dégustation, l'acidité se boit froide.)
Pour le jus mono variétal de fin février, le Tangor "Murcott" est imbattable.
Cet hybride d'orange et de mandarine (décrit dans Seasonal changes in Florida Murcott Honey oranges de William Gordon Long, Milliard B. Sunday, Paul Lewis Harding) est spécialement sucré, très légèrement acide et avec sa pointe d'huile essentielle il donne un épanouissement remarquable dans la bouche fraiche du matin.
C'est un arbre à cultiver; il est productif, le fruit est petit, lumineux, d'un orange saturé, l'arbre peut devenir grand.
Compter 25 fruits pour 1 litre de jus.
(Photo LOF - ce vieil hybride de Floride, crée par Charles Murcott Smith, à Bayview - Clearwater en 1922 est aussi appelé "orange de miel", Honey orange)