Le BTP, que l'on ne connaissait pas si audacieux, a combiné un serious game et du storytelling pour produire l'une des initiatives de communication-formation les plus remarquables de ces derniers temps.
L'enjeu était de cibler les apprentis du BTP avec un advergame, donc. Premiers combats, le nom choisi pour le jeu, entend les sensibiliser aux dangers de la drogue et des addictions (annonceur : la Fondation BTP). Et pour cela, l'accent a été mis sur le scénario du jeu, et donc le storytelling. Alors, pour résumer, le joueur doit prendre le rôle d'un apprenti du BTP pour quoi cette voie est un peu une planche de salut après un passé compliqué. Il fera face à pas mal de tentations et selon les réactions du joueur, son avenir dans l'aventure du jeu et son avenir tout court seront influencés. Voici le trailer du jeu.Alors, on ne peut pas dire qu'il s'agit d'une prouesse scénaristique énormissime. Si on voulait comparer le récit au maître étalon narratif du jeu vidéo, à savoir le génial In Memoriam, qui a plus de 10 ans maintenant, il n'y a pas photo. Attention : In Memoriam n'était pas un serious game, et avait une dimension transmédia, mais c'est de la narration dont on parle. Avec Premiers combats, on est plus proche du style des séries policières TV françaises, un peu stéréotypées. Pour comparer avec une production US (qui est plus dans le transmédia) : voilà ce que cela pourrait donner (on parle toujours de narration, pas de qualité de jeu -dans cet exemple US, le jeu est d'ailleurs un élément secondaire de l'univers transmédia développé). N'empêche, l'initiative est vraiment très bonne, et on attend de voir comment les jeunes l'accueilleront sur la durée.Permalink | Leave a comment »