J'ai dis "stression".
J'en ai déjà causé, les cours dits "obligatoires" sont des cours extraordinairement dirigés là où débordent les besoins sur le marché de la traduction actuellement.
Des osties de cours plates.
Je n'ai jamais rédigé de rapport d'impôts, j'ignore à 100% comment ça fonctionne et ne saurais pas en lire un/remplir un. Je ne connais rien à rien au monde des valeurs mobilières. J'ai d'ailleurs écrit quatre fois valeurs IMmobilières dans mes notes de cours car c'est ce que mon oreille entendait. J'entends des mots, debantures, créances, fiducie, fiscalité, dont je ne connais pas le sens complètement. Le cours se déroule rapidement. Ce qu m'inquiète c'est que l'enseignant passe son temps à nous demander si il nous en as déjà parlé (car il enseigne plusieurs classes) et que je crains quelques fois qu'il pense nous avoir parlé de quelque chose sans révisiter cette matière peut-être inexplorée. Dans ce cours je suis sur la lune! j'ai TOUT à apprendre. Je viens de Mars je le répète! On a bien un Petit guide de l'autodéfense de l'économie-l'abc du capitalisme à lire pour nous guider, mais c'est une lecture (supposéement initiatique) plutôt ardue. Au dernier cours, à la vingtième minute je réalisais que l'enseignant nous jasait depuis le début du cours et que je peinais beaucoup à comprendre le contenu de ses propos. À la 42ème minute de ce même cours, je regardais ma montre encore une fois en me disant, légèrement paniqué, que ça me prenait énormémment d'efforts à comprendre ce qu'il racontait. J'y mets de très profonds efforts mais j'y arrive. Très difficilement mais j'y arrive. Sans l'aide de la belle à la maison. Inutile de vous dire l'état de fatigue dans lequel je me trouve en fin de soirée.
Pour l'instant je navigue avec une terrrrrrrrrrrrrrrrrible moyenne de 74% dans ce cours.
Moi qui n'est jamais eu en bas de 80% dans toutes les matières.
Si bien que j'ai un tristement historique 53% dans ce cours jusqu'à maintenant.
Moi qui n'a jamais nagé en d'autres eaux que les 80% et plus...
Le jeudi, je me réveille le matin comme si je sortais d'un gros accident de voiture. Avec toutes ses bouteilles vides qui trainent autour de l'ordi.
Moi qui...
...me demande si je suis assez armé pour faire face à tout ça.
On nous as confirmé que c'est tout à fait normal que nous nous sentions comme la truie qui doute devant ses petits*. Que le contraire à ce stade de notre "évolution" serait même anormal.
Je regarde toutefois devant moi et je vois d'autres déserts.
Pour l'instant oui. Mais mon garage est vide d'outils.
Et je ne suis pas du tout certain d'être armé pour escalader toutes ses montagnes.
Heureusement, pour cet été, de la mi-avril à la mi-juin, je me suis aussi gréffé à un cours de rédaction publicitaire. Ça j'ai tout tout tout ce qu'il faut pour le faire. Et en plus le cours se donne à un jet de pierre de chez moi.
Mon avenir se joue cet été.
Pour l'instant je me noie dans la bouette.
Et ne reconnaît pas mes petits.
*Une truie, apparement, après avoir accouché en vient à un certain moment, un peu comme un post-partum porcin, à douter que ses petits soient bien les siens.