Le Rouergue, 19 août 2009, 219 pages
Résumé de l'éditeur :
A 28 ans, Pierre a tout quitté du jour au lendemain pour aller vivre à la campagne. Tout, c'est-à-dire Paris, ses études, le milieu de la mode...
Dans ce coin très vert, un peu paumé, il soigne ses chiens et son jardin, ramasse des vieilleries et les vend, tout en entamant la biographie d'une artiste animalière du XIXe siècle, Rosa Bonheur, la bien nommée.
Des fantômes, vivants ou morts, le hantent. Ainsi qu'une très grande histoire d'amour dont il a cru se préserver...
Mon avis :
Une très belle histoire d'amour entre deux hommes. L'un, Pierre, brisé par la vie (et surtout la mort de son frère) et l'autre, qui l'héberge, le lance dans la mode et le reconstruit. Mais l'arrivée d'une intruse casse ce bel équilibre.
Tout est dévoilé en filigrane, petit à petit. Bon, parfois ça traîne un peu. L'auteur prend son temps, comme son personnage.
Comme les tableaux de Rosa Bonheur, qui donnent à voir la nature et la campagne telle qu'elle est. Sans oublier que Rosa était un personnage extravagant, à son époque.
On sent un jeune adulte encore mal dans sa peau, dans sa vie ; et qui trouve son bonheur à la campagne, au milieu de son bric-à-brac de vieilleries. En accumulant puis revendant, il se reconstruit.
Un beau récit tout en nuances et qui se termine sur une note d'espoir.
L'image que je retiendrai :
Celle des tableaux de Rosa Bonheur.
"Le Labourage Nivernais", Musée d'Orsay