Genre: crocodiles sous amphétamines (interdit au - 12 ans)
Année: 1981
durée: 1h25
l'histoire: Un crocodile terrorise les habitants d'un village thaïlandais. Un homme s'aperçoit que l'animal est la réincarnation de sa fiancée envoûtée par deux sorciers.
La critique d'Alice In Oliver:
Miam, Miam ! Pour les gros fans de nanars débiles et de raretés totalement introuvables, Crocodile Fury, réalisé par Tomas Tang en 1981, fait partie des références ultimes. En résumé, Turkish Star Wars a enfin trouvé un concurrent digne de nom !
Par là, comprenez que Crocodile Fury peut se targuer d'appartenir à la catégorie des plus mauvais films de toute l'histoire du cinéma.
En vérité, Crocodile Fury est l'association de deux films qui n'ont pas grand chose à voir: un long métrage asiatique avec un crocodile tourné quelques années auparavant et un long métrage d'action et d'arts martiaux réalisé avec des acteurs occidentaux. Inutile alors de préciser que les doubleurs français ont pris un certain plaisir à remanier cet OFNI à leur sauce. Bref, vous l'avez compris: Crocodile Fury est un véritable monument du nanar !
C'est aussi un film hautement incompréhensible qui se permet tous les excès. Clairement, Tomas Tang et son équipe ont dû tourner au LSD pour réaliser une telle bouserie ! Crocodile Fury mélange donc un peu tous les genres: le film de crocodiles, la magie, la sorcellerie, les morts vivants, les vampires et les arts martiaux !
Certes, Crocodile Fury ressemble à peu près à tout, mais finalement à un torchon incroyablement brouillon.
Le début du film a le mérite de présenter les hostilités. Un crocodile en mousse (bah oui !) attaque les habitants d'un petit village thaïlandais.
Le monstre en mousse parvient à faire tomber ses futures proies avec l'aide de sa queue. Le crocodile a la dalle.
Toutefois, un villageois prend son courage à deux mains et vient carrément lui parler (quand je vous disais que ce film a été tourné sous LSD...).
La créature se réincarne alors en belle jeune femme.
Il semblerait qu'un magicien maléfique soit responsable de la transformation de certains habitants du village en crocodiles !
Sur ce dernier point, le film varie les plaisirs. Certes, j'ai évoqué les crocodiles en mousse mais on voit aussi des crocodiles qui parlent !
Et même un être mi-homme mi-crocodile. Non vraiment, il y en a pour tous les goûts ! Bref, Crocodile Fury peut se targuer d'appartenir aux nanars ultimes.
Ce film est tellement nul et foireux qu'il en devient étrangement génial !
Note: Au secours !
Note nanardeuse: 20/20
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