Plus que jamais, l’emploi est la première préoccupation des Français. L’approfondissement de la crise et l’immobilisme du gouvernement sur ce front donnent une tournure particulièrement angoissante à cette question qui doit véritablement être au cœur de l’élection présidentielle.
Avec 9,9% de chômeurs, un niveau jamais atteint au cours des années 2000, l’invention saugrenue d’un référendum sur le chômage est devenue le nouveau théâtre des gesticulations contradictoires du tandem Sarkozy / Fillon. Une fois de plus, l’UMP n’a rien trouvé de mieux à faire que de désigner un ennemi de l’intérieur qu’il faudrait combattre pour rechercher le salut de la France.
Pendant que cette proposition de référendum inadapté sature l’espace médiatique et que le candidat Sarkozy disserte, ironie suprême, sur la fracture entre le peuple et les élites, la force de notre tissu économique est menacée par la multiplication des plans sociaux, des menaces de délocalisation, des craintes pour la pérennité de nombreux sites industriels et de services.
A Florange (ArcelorMittal), à Aulnay-sous-Bois (PSA), à Mérignac (Cofinoga / BNP) et dans de nombreuses autres localités de métropole et d’outre-mer, des questions très concrètes se posent aux salariés, aux syndicats, aux collectivités territoriales poursauver des emplois et des savoir-faire menacés par le rouleau-compresseur libéral.
Si l’industrie française a détruit 500 000 emplois au cours des dix dernières années, le secteur des services semble également particulièrement fragilisé ; il requiert lui aussi une attention particulière.
Nicolas Sarkozy et le gouvernement sont aujourd'hui démissionnaires sur le front de l'emploi et de la lutte contre le chômage.
François Hollande propose des solutions concrètes pour mettre la lutte pour l’emploi au cœur du redressement de la France :
• Contrat de génération qui incitera très fortement les entreprises à créer des binômes jeune / senior
• Création d’une banque publique d’investissement et soutien à l’investissement des PME
• Relocalisation industrielle négociée avec les grandes entreprises françaises et étrangères
• Remise à plat du système d’exonérations de charges
• Création de 150 000 emplois d’avenir pour les jeunes dans le secteur public
• Plan de soutien à l’innovation numérique et environnementale, secteurs d’avenir fortement pourvoyeurs d’emploi
Là où l’UMP et Nicolas Sarkozy font le choix de la division et de l’irresponsabilité, François Hollande apporte une fois de plus la preuve qu’il est le candidat de l'action et du rassemblement.
Par Bruno Le Roux, porte-parole de François Hollande.