Aujourd’hui de l’imaginaire au réel, des merveilles du possible, deux oeuvres en papier découpé de l’artiste sud coréen Cheong-ah Hwang et la presque fin de l’histoire d’Alice au pays des merveilles: la conclusion d’une autre histoire de princesse.
Cependant, c’est cette sculpture menue en papier immaculé, délicatement ciselé et assemblé, tenant au creux de cette main anonyme qui laisse voir toute la fragilité de la merveille.
… C’est ainsi qu’elle demeura assise, les yeux fermés, et se croyant presque dans le Pays des Merveilles, bien qu’elle sût qu’elle n’avait qu’à rouvrir les yeux pour que tout fût changé en une triste réalité: les herbes ne bruiraient plus alors que sous le souffle du vent, et l’eau de la mare ne murmurerait plus qu’au balancement des roseaux; le bruit des tasses deviendrait le tintement des clochettes au cou des moutons, et elle reconnaîtrait les cris aigus de la Reine dans la voix perçante du petit berger; l’éternuement du bébé, le cri du Griffon et tous les autres bruits étranges ne seraient plus, elle le savait bien, que les clameurs confuses d’une cour de ferme, tandis que le beuglement des bestiaux dans le lointain remplacerait les lourds sanglots de la Fausse-Tortue.