spectatrices, George et moi on s'aime pour la vie, épicétou. The Descendants donc. Bien que supportrice de "Jean Doudjardin" dans The Artist pour la course aux Palmes, Golden Globes, Baftas, Oscars et autres césars, je me dis que le duel Jean vs George va être aussi serré qu'un corset signé Franck Sorbier.
Le pitch : suite à l'accident de hors bord de sa femme (because à Hawaï on est aussi super malheureux que même Thomas Magnum nous a menti à l'insu de notre plein gré pendant des années, le vilain), Matt King apprend que celle ci avait un amant. Il s'agit désormais de gérer la nouvelle, nouer un semblant de dialogue avec les mômes et accessoirement trouver ledit amant histoire de (au choix) : lui péter la gueule ou l'inviter à venir dire un dernier adieu à Elizabeth avant de débrancher la machine (bouh que c'est triste...). Georgy enfin dans un rôle profond, tendre et familial en papounet aimant, j'étais prête.Et là, c'est le drame. L'ennui. La déception. Le vide. George-le-grand qui tombe dans le pathétique chouinard et mollasson. Mou du genou quoi. Je sais que je m'expose à une lapidation en règle en osant critiquer Clooney mais là non. Ca va pas être possible. Quand on aime on pardonne, on se soutient, on lutte ensemble. Mais là, George chéri, qu'as tu été te fourvoyer là dedans ? Non que tu ne sois pas un bon acteur, tu es un des plus grands (par le talent parce que question hauteur tu culmines à 1,79m). Je t'adooore autant en smoking à une table de casino qu'en train de jouer de la capsule dans la boutique du coin de la rue. Le scénario est creux, lent, facile et larmoyant ; la mise en scène est dégoulinante de bons sentiments über mielleux. Je sais, je suis sévère, ne m'en veux pas mais s'il te plait, Georgichou, dis moi que c'était pour dépanner un pote en mal de comédiens pour jouer dans son film et laisse Jean Doudjardin repartir avec sa statuette, il la vaut bien.