Un rapport d’experts, remis lundi dernier à Éric Besson, assure que « la trajectoire optimale pour notre pays consiste à prolonger la durée de vie des centrales existantes aussi longtemps que l’autorité de sûreté nucléaire le permettra ».
Il est toutefois bon de noter que l’objectivité des membres de la commission « Energies 2050″ qui a remis ce rapport au Ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique a été mis en doute par les écologistes et diverses ONG tel que Greenpeace qui les considèrent pro-nucléaires.
Néanmoins Nicolas Sarkozy « a décidé de demander à tous les opérateurs de se mettre en situation de pouvoir prolonger la durée de vie de nos réacteurs et centrales nucléaires au delà de 40 ans ». Il s’est notamment engager à ne pas fermer la centrale de Fessenheim, en activité depuis le 1er janvier 1978 ce qui en fait la plus vieille de France. Il en a d’ailleurs profité pour lancer une petite pique à François Hollande en indiquant qu’il trouvait « totalement irresponsable (…) de priver des centaines d’ouvriers de leur emplois simplement pour aller glaner sur le tapis vert quelques voix ». En effet, le candidat socialiste a quant à lui promis sa fermeture s’il était élu.
La France n’a donc pas l’air enclin à suivre le chemin de son voisin outre-Rhin qui, rappelons-le, a programmé pour 2022 la fin du nucléaire civil et dont sept des dix-sept réacteurs nucléaires ne sont déjà plus en activité.
G.B.