Nous vous invitons à visionner la toute nouvelle vidéo promotionnelle pour le livre de Georges Botet Pradeilles, intitulé : “Pourquoi encore la psychanalyse?“, publié aux Éditions Dédicaces (2012).
La psychanalyse ? Rien n’est plus simple. C’est trouver un lieu, un témoin et recevoir l’autorisation de rendre votre pensée et votre imagination libres, mobiles et réversibles. Le temps est aboli. Toute mise en acte est différée. On ne subit là aucune autre pression que de trouver les mots qui signifient notre désir et sans nous engager à quoi que ce soit. On peut réélaborer ce qui resta inachevé, retrouver les mots qui ne furent pas dits et même reconstruire imaginairement ce qui fut perdu. Le possible nous est rendu. Nous redécouvrons notre place dans notre histoire dont le sens évolue et se restaure sans cesse. Il suffit d’oser dire ce qui vient et revient. Sans intention, sans crainte, sans tabou. Parler sans ce semblant qu’on met partout ailleurs pour prendre place, convaincre, séduire, tenir pied, sauver peut-être une incertaine face.
Le psychanalyste n’est pas là pour conseiller, se substituer ou savoir. Il est seulement ce témoin nécessaire pour aller vers l’Autre au-delà des craintes, des résistances et des illusions de ce Moi solitaire où l’on se fortifie. On rencontrera peut être au terme du chemin l’autre et une meilleure culture. On construit un savoir vivre qui fait pendant à ce savoir mourir dont notre époque fait farouchement le déni. Cela s’explique peu, mais s’entend dans de nouveaux degrés de liberté de la parole et de nouvelles déclinaisons de son propre rôle que l’on invente au fil de la découverte de nouveaux supports symboliques.
L’expérience vient à point dans l’explosion des familles et le déclin irréversible des rudes valeurs du siècle dernier Dans un monde post moderne décloisonné et sans repère, la psychanalyse ne libère plus le sujet de ses contraintes, elle le reconstruit.
Pourquoi encore la psychanalyse ? Il n’y a pas de réponse autre que cette nécessité de se donner un espace humain subjectif vivable entre inconscient et conscient, entre l’affectif et le savoir, quant tout devient objet, y compris soi-même.