Manifestants congolais devant le Stade de France (la nuit africaine)
La réussite des révolutions appelées ”le printemps arabe” avait donnée des idées à la diaspora congolaise. Au matin du 19 février 2011, ils avaient battu le pavé du métro château rouge et la place de la république à Paris. Plus de 800 personnes avaient bravé la pluie pour manifester leur souhait de voir Joseph Kabila quitter la tête de la République Démocratique du Congo.
14h00 départ de la manifestation
Réunis par plusieurs associations et groupes politique, plus de 800 congolais chantaient, prenaient la direction de Paris centre. Le mot d’ordre était “KABILA DEGAGE“. En rythme, les chants contre le pouvoir de Kinshasa retentissaient dans les rues de la capitale française. Rien ne pouvait arrêt ses congolais décidés à faire tomber Joseph Kabila comme un Ben Ali en Tunisie.
19h00 fin de la manifestation et prise d’assaut de l’Élysée Montmartre
Ce même fameux 19 février 2011 était le jour du grand concert e Werrason et Papa Wemba, un spectacle organisé par Badive. A l’issue de la manifestation politique, d’autres avaient soulevés le cas des musiciens congolais qui soutenaient le pouvoir de Kinshasa. Deux ‘entre eux devaient jouer dans la salle mythique. L’occasion était trop belle pour que ces manifestants aillent faire annuler le concert. Les chanteurs congolais considérés comme des leaders d’opinions s’étaient rendu aux yeux de la diaspora coupable en soutenant Kabila mais surtout en fessant perdre à la musique congolaise toute sa noblesse. En effet, ils étaient devenu spécialiste des chansons à connotation sexuelle et dès fois même pornographique.
Depuis cette date du 19 février 2011, il n’y pas un mois ou les congolais ne se retrouvent pas pour manifester et continuer leur pression pour obtenir le départ de Joseph Kabila et de toute son équipe.
Roger Musandji