Contre la laideur du monde et la barbarie des êtres dits civilisés, cette strophe de Paul Eluard, pour réenchanter un ciel aujourd'hui délavé par la pluie :
« A chanter des plages humaines
Pour toi la vivante que j’aime
Et pour tous ceux que nous aimons
Qui n’ont envie que de s’aimer
Je finirai bien par barrer la route
Au flot des rêves imposés
Je finirai bien par me retrouver
Nous prendrons possession du monde »Paul Eluard, in Poésie ininterrompue.
C’est toujours ça que la bêtise n’aura pas.
(J'éprouve quelque réconfort à penser qu'un vers puisse colorer les gris, redresser un dos voûté, forcer à aller de l'avant... enfin j'aime à le croire.)
(Photo : Dorothée.)