Entre 1995 et 1997, il gagne à deux reprises le concours du Centre Culturel Français au Sénégal et se positionne à la seconde place en tant que meilleur groupe de reggae et commence l'apprentissage du djembé avec Sena Baye, premier percussioniste du Ballet National du Sénégal.
Entre 1997 et 1998, Momar Gaye travaille comme MC reggae, dancehall et hip-hop dans les les clubs les plus importants de Dakar. Sa complilation intitulée "Petit Frère" se placera en première position sur toutes les radios du Sénégal pendant treize semaines consécuives.
Entre 1998 et 2000, sortie du CD initulé "Seede", Momar Gaye rejoint ensuite l'Italie pour faire les premières parties des artistes Roy Paci, B-Real (Cypress Hill) et Alborosie et bien d'autres.
C'est en Sardaigne, en Italie, que Momar Gaye décide de s'installer et de créer le sound system Isla avec un vétéran de la scène reggae en Sardaigne, Luca De Vita, puis le groupe Reggae Jam avec Antonello Montalbano, Mamadou Faye et David Foddis, connu et apprécié dans toute la région.
Entre 2002 et 2006, création du groupe Zaman qui donnera lieu à de nombreuses collaborations et de nombreux concerts à travers toute la Sardaigne. En 2010, sortie du CD "On The Road". En 2011, sortie du single "About Music" en collaboration avec un artiste reggae de réputation internationale, Junior Kelly.
Puis nous voilà en 2012, avec la sortie du titre "Rise Up", figurant dans la compilation "Rise Up Afreeka", produit par Universoul Record et House Of Riddim dont la sortie est prévue pour le printemps prochain.
Sur un riddim plutôt new roots, Momar Gaye réitère son opposition aux politiciens africains actuels qui rendent cette terre esclave de leur pouvoir réduisant ainsi la population à la pauvreté. Pour ce jeune chanteur, la réalité de l'Afrique n'est pas représentée par ces dirigeants politiques, mais par toutes ces personnes qui chaque jour, avec humilité, vivent et luttent pour faire valoir leurs droits. Momar Gaye croit en la richesse de sa terre natale et à son potentiel et chante contre toutes les formes de dictature, utilisant la musique comme une arme pour tenir éveillée la conscience de tous les jeunes qui aspirent à un changement.
( Music In Black, Alessandra Margiotta)