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Du 16/02 au 22/4 à la Centrale Electrique, 44 place Sainte-Catherine à 1000 Bruxelles. Les prix sont de 2,5 € à 6 €
"30 artistes bien PRESENTS sur la scène artistique nationale et internationale ; un dénominateur commun : tous ont suivi un cursus à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles. Ces plasticiens représentent plusieurs générations en dehors de tout dogmatisme esthétique ou « effet » d’école, l’ensemble ainsi proposé, ouvert, généreux et multiple (peintures, photographies, vidéos, sculptures, dessins, installations, performances) offre une photographie de l’art contemporain du XXIe siècle. Autant de témoignages des résultats d’un enseignement artistique des cinquante dernières années qui ne manqueront pas de surprendre ou d’interpeller."
Dans un espace hors-norme se livre cette trentaine d’artistes issus des Beaux-Arts de Bruxelles. Des hommes et des femmes d’âges distincts qui tentent d’exprimer leurs points de vue et leur réflexion artistique à travers une kyrielle de médiums différents. Parmi ceux-ci, les plus classiques (la peinture, le dessin, la vidéo et la photographie) se mélangent sans retenue avec d’autres bien plus surprenants tels que le linos, la lithographie, le carton ou la mise en scène, ce qui donne un univers pour le moins particulier et intriguant mais toutefois plein de ressources…
Oui, vous avez bien lu : particulier, intriguant et plein de ressources. Ce qui signifie que certaines démarches artistiques peuvent aisément paraître incompréhensibles et difficilement appréhendables sans une once d’explication. Et c’est justement là où le bat blesse.
Que l’on ne se méprenne pas, visiter de telles expositions, c’est aussi stimulant qu’une chasse aux trésors ou qu’un jeu de piste. Enquête excitante sur les motivations de l’artiste et le message qu’il cherche à faire passer, il n’empêche qu’une explication concrète à la clef ne serait pas de refus.
Ainsi, si l’œuvre de Kikkie Crevecoeur nous frappe, que le message d'Aimé NTakiyica nous semble pour le moins évident, que le travail de Gustavo Riego nous interpelle, que Laurent Jourquin nous impressionne et que Stéphane Balleux nous ébranle, l’oeuvre de Marco de Sanctis, par contre, nous laisse perplexe, le travail de Didier Decoux demeure obstinément obscure à nos yeux et le cabinet de l’amateur d’art de Michel Barzin nous révèle de nombreux clins d’œil que nous aimerions bien voir confirmés...
Quoiqu’il en soit, hormis ce léger bémol, Present est sans conteste une exposition rapide à visiter, facilement accessible (Métro Ste Catherine) et très intéressante - à part, bien sûr, si vous êtes farouchement opposés à l’art contemporain – et c’est pourquoi nous vous conseillons vivement d'y faire un tour (et plus particulièrement les mercredis soirs où sont organisés des rencontres avec les artistes où lors des visites commentées!)
Plus d'infos sur le site de la Centrale ElectriquePour lire les autres articles, rendez-vous sur le site de Culture et Compagnie: www.culturetco.com!