Fringe // Saison 4. Episode 13. A Better Human Being.
L'épisode précédent, aussi excellent soit-il nous présentait Olivia, Peter et Walter de nouveau ensemble sur une seule et même enquête, Lee étant absent. Ce dernier revient dans cet épisode, mais
je pense qu'il a simplement pris la place de Charlie Francis, plus que de Peter maintenant. Fringe nous offre ici la suite logique de la semaine dernière, où Olivia embrassait Peter comme si rien
ne s'était passé. Et c'est ce qui semble se passer. Elle a des souvenirs, qui sont les siens, de sa vie dans l'autre espace temporel, celui de Peter. Elle va notamment se souvenir du moment où
elle est allée à St Clair récupérer Walter avec Peter, se souvenir de détails de couples (et là on revient à l'épisode de l'an dernier où l'on suivait un couple qui était séparé par les deux
univers). J'ai adoré la façon assez simple pour la série de nous développer son intrigue. Les personnages ont tous du sens, et c'est efficace. Il n'y a rien à dire, Fringe revient petit à petit à
ce qu'elle était au début. Les flashbacks d'Olivia jouent aussi beaucoup sur la nostalgie des saisons précédentes. Ce qui permet aux fans de Fringe de se sentir concernés.
Mais Olivia a aussi de nombreuses migraines. On se souvient pourquoi, puisque Alt-Nina lui injecte du Cortexiphan (on le découvre dans l'épisode) depuis plusieurs mois maintenant. Et le but est
bien évidemment qu'elle retrouve toute sa tête, mais à quelle fin ? Telle est la question que l'on peut décemment se poser. L'histoire autour de Nina prend tout son sens petit à petit. Il n'y a
même pas de choses laissées au hasard. Je suis super content que Fringe prenne le temps de s'imposer avec ce qu'elle nous raconte cette année car mine de rien c'est bien compliqué. Il y a
plusieurs pans d'intrigues. Lors de la sa visite de la maison de Peter, Olivia va se souvenir de tout. Elle va lui dire tout ce dont elle se souvient et évidemment, même pour Peter c'est
troublant. Peter reste cependant suspect et Walter soupçonne que c'est Peter qui est la raison des changements d'Olivia, qu'il projette ses souvenirs sur elle. L'histoire prend tout son sens
maintenant, et c'est ce qui me rend encore plus intéressé par la suite de la suite. Je sens que cela ne peut qu'être excellent.
Enfin, Nina est rapprochée de l'histoire d'Olivia par le Cortexiphan puisque cette dernière est la seule à pouvoir en approcher. En prouvant à Walter que les 20 fioles de cette substances sont bien là, Walter va découvrir qu'elles ont été remplacées par des faux, avec du colorant alimentaire. Cela permet de rendre l'histoire encore plus passionnante d'un coup. Par ailleurs, la scène finale de l'épisode nous laisse espérer le meilleur. On se retrouve avec une Olivia kidnappée par on ne sait qui (sans aucune doute Alt-Broyles, Alt-Nina et David Robert Jones) mais qu'elle est en face de la vraie Nina, celle que l'on connait depuis le début. Forcément, tout ça va avoir du sens par la suite, mais c'était vraiment très bien géré et le cliffangher n'est pas quelque chose auquel on s'attend. La surprise est donc de taille. Le petit baiser d'Olivia et de Peter à la fin de l'épisode, et le fait qu'ils vont tenter de voir où ça va les mener maintenant rend encore plus mignon la relation des deux personnages qui ne savent plus du tout comment s'y prendre l'un envers l'autre. Au final, on se retrouve donc avec un épisode particulièrement bon.
Note : 9/10. En bref, Fringe est toujours au top. Certains reprocheront à l'épisode son manque de rythme, sauf que cela permet de développer tranquillement et efficacement la relation entre Peter et Olivia et le retour petit à petit des choses à la normal.