Aujourd’hui l’image d’une femme dans de beaux draps au pied du mur et des pauvres hommes saisissent par le froid.
… Les hommes semblent éprouver un grand effroi, absolument insupportable de se trouver un beau matin, tout seuls, absolument seuls, devant le vide. Les plus audacieux, les plus téméraires se raccrochent, malgré tout, à quelque trame usagée, bienvenue, classique, éprouvée, qui les rassure et les relie aux choses raisonnables, acceptées, à la foule des personnes convenables. On dirait que le froid les saisit.
Les beaux draps, partie II, Louis Ferdinand Céline