18 février / Le surdoué - partie 3/4

Par Blackout @blackoutedition
18 février Le surdoué - partie 3/4 Max a filé au dortoir, s'est lavé et changé entre midi et deux. Mais Popaul l'a suivi et menace de tout cafter. Max échange son silence contre trente billes, mais à peine descendu dans la cour un attroupement de grands dadais persiflent et lui trouvent un surnom qu'il gardera longtemps "Max pipi", oh oui "Max pipi". Max se jette comme un kleenex usagé sur Popaul. J'vais te casser la gueule ! Un rond se forme un pion accourt trois heures de colle pas de week-end. C'est bien pour un premier jour. Et lui et Popaul c'est à la vie à la mort. Jules n'est pas collé mais ne rentre pas chez lui, il habite trop loin. Le week-end, le pensionnat prend ses quartiers d'été et à part la messe obligatoire du dimanche, c'est plutôt vivable : les cuistots se surpassent pour soulager les pauvres retenus par l'éloignement ou une colle, et puis faire un repas pour vingt au lieu de deux cents… Le pion de garde est relax et laisse les deux garçons libres de leurs mouvements. Quant aux deux garçons, justement ils s'entraident à merveille. Max "aide" Jules à terminer ses devoirs et Jules apprend à faire un lit au carré et à lacer ses souliers comme un gaucher. Chance, il se trouve que Jules est aussi gaucher. Le samedi après-midi, beau temps, s'engage une partie de foot où le surveillant n'est pas le dernier. Le dernier, c'est Max, on ne peut être bon partout. Et le soir le surveillant s'approche du bureau de Max, quand même étude obligatoire. C'est lui qui a surveillé le dortoir le premier soir où Max est arrivé, et a surpris le gamin en flagrant délit de sacrilège pendant la prière. - Dis, Max, est-ce que tu peux m'expliquer la théorie de la relativité, t'inquiète pas je suis aussi athée que toi. Cela comporte quelques avantages d'être surdoué et Max a mis le surveillant dans sa poche. Et le dimanche soir, soirée libre jusqu'à vingt-deux heures, Max a sorti sa guitare et Jules l'a surpris en sortant sa flûte à bec, ils ont improvisé un petit bœuf charmant et comme le pion et la pionne s'entendent comme amants et amantes, les filles ont eu le droit au spectacle. Ce fut un très beau spectacle et à la fin Max a raccompagné Brigitte jusque sur le noir du palier, il avait repéré ses yeux de chatte et son sourire, et ce fut son premier baiser, profond profond… Avé la langue… A suivre... demain !

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