Docteur Who. Apollo 23 / Justin Richards

Par Bibliomanu

Ne comptez pas sur moi pour vous dire si...
Je recommence. Ce n'est pas très accueillant de commencer une chronique ainsi.
Bonjour.
Si par hasard vous tombez sur cette bafouille consacrée au Docteur Who en pensant trouver un parallèle avec la série du même nom, je suis au regret de vous dire que vous faites fausse route.
De ce feuilleton, je savais bien peu de choses. Et après la lecture de Apollo 23... il en va sensiblement de même. Disons pour être exact que j'ai dorénavant un peu plus d'éléments en ma possession. Comme tout un chacun, sans doute, j'ai entendu parler de la série. J'ai aperçu quelques images d'un même épisode, à près d'un an d'intervalle, sans m'y intéresser pour autant. Il y avait là-dedans un côté volontairement kitsch, déroutant pour le non initié, et si je ne me suis pas plus appesanti sur ce qu'y s'est avéré être un véritable phénomène outre-Manche (ces informations sont tout de même parvenues jusqu'à moi), c'est tout simplement parce que je regarde rarement la télévision. Presque jamais, en fait.
Parmi les autres éléments en ma possession, je savais que le monsieur voyageait à travers le temps et l'espace en compagnie d'une jeune femme, Amy Pond, dans une cabine téléphonique typiquement anglaise (il s'agit en fait d'une cabine de police) ; que lorsqu'il passait de vie à trépas, il se régénérait dans un autre corps. La chose est d'autant plus utile pour une série perdurant comme celle-ci depuis cinquante ans et qu'il convient, pour une raison ou pour une autre, de changer d'acteur. S'agissant de science-fiction, c'est bien plus pratique en tout cas pour justifier le remplacement d'un comédien. N'est pas Ted Capwell qui peut ou qui veut (précision : il fut un temps où je regardais beaucoup la télévision, et peut-être pas les meilleurs programmes non plus...).
Je suis donc parti en vrai newbie à la découverte d'un ouvrage publié sous licence, le cœur plombé après Trash Circus de Jospeh Incardona et La Nuit sauvage de Terri Jentz, dont j'aurai l'occasion de parler dans une prochaine émission de Blabla.
Et pour une première vraie rencontre avec le docteur Who, ça fonctionne plutôt bien. Ce n'est certes pas le roman du siècle, la traduction paraît parfois un peu lourde, mais pour peu qu'on cherche du bon divertissement, du divertissement pop-corn, Apollo 23 remplit pleinement son office. Et ce dès les premières pages. On y voit mourir un homme, subitement asphyxié, alors qu'il se rend sur son lieu de travail. Dans le même temps, dans le fast-food où sa collègue fait la queue, apparaît un astronaute en combinaison spatiale. Pour le Docteur Who, aussitôt arrivé sur les lieux à bord du Tardis, accompagné d'Amy Pond, les événements seraient directement imputables à un déplacement quantique. Entendez là-dessous que les américains ont depuis des années mis en place un système leur permettant de relier en un battement de cils leur base sur Terre à celle se situant sur le côté obscur de la lune, et que ledit système a semble-t-il connu quelques petits problèmes. Reste à en connaître la cause et là, on n'est pas au bout de nos surprises.