« C’est un menteur ! » Le Président a pour slogan « la France Forte » mais réussi à faire tomber la campagne dans une cour
d’école. On voudrait un Président qui prenne de la hauteur, un Mitterrand au Panthéon, un Chirac refusant la guerre en Irak et on se retrouve avec un Giscard jouant de
l’accordéon.
Il veut s’adresser au peuple, lui donner la parole. Il lui confisqué le pouvoir d’achat sans l’avoir rencontré en cinq ans.
Il a cherché le peuple au Fouquet’s, il était à la Comète.
Qui est un menteur ? L’UMP cherche depuis quelques jours toutes les traces du programme 2007. Je vais l’aider. Lui
dicter l’URL où les promesses sont rappelées :
http://intox2007.info/?page_id=4738
Le Président a affirmé s’être « toujours efforcé d’être
juste, d’être sincère et de donner tout ce qu’il pouvait, même quand les souffrances personnelles étaient présentes » ! Qui peut y croire ? On commence un
mandat par un cadeau aux plus riches avec le bouclier fiscal et on le termine en matraquant les plus pauvres avec l’augmentation de la TVA. Discours préparé par une tête d’œuf planqué dans un bureau Parisien, complètement déconnecté du peuple en question,
bâtissant une campagne sur l’oubli de tout par les gens.
Autant leur dire en face qu’on les prend pour des cons.
« Quand on met en danger la politique familiale (...) quand on remet en cause la réforme
des retraites (...) quand on prend le risque du vote communautaire en donnant le droit de vote aux étrangers aux élections locales (...) quand on compromet l'avenir de la filière nucléaire, on
affaiblit la France » a-t-il lancé sous les applaudissements.
Non. On affaiblit la France quand on augmente la dette de 600 milliards, quand on reçoit Kadhafi en grandes pompes, quand on
élève d’un million le chiffre du chômage, … On prend le risque du vote communautaire quand on monte les Français les uns contre les autres, quand on tape sur l’étranger en permanence par une
succession de discours qu’il n’est même pas la peine de rappeler.
Le Français a de la mémoire. Il sait qui le représente à l’étranger, qui a écorné l’image de son pays, …
Il n’a pas oublié qu’il l’a élu pour
augmenter son pouvoir d’achat et qu’au soir même de l’élection, il lui tournait le dos, s’en allant passer la soirée dans un des lieux les plus prestigieux de la capitale avec ses amis, les
Français les plus riches.
Le Français n’oublie pas.
Il veut un grand président, pas un Caliméro de pacotille tout juste bon à traiter son adversaire de menteur alors qu’on
attendrait un programme, une vision.
Mais on n’a qu’un bilan et il est désastreux.
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