Plus précisément, 5973 bons d'une valeur faciale de 1 milliard $ chacun, provenant de la Federal Reserve Bank de Chicago, Illinois.
Selon les enquêteurs, ces bons auraient été à la disposition du clan mafieux Quarantino-Martorano. Huit personnes ont été arrêtées dans le cadre de l'opération, dont une première saisie réalisée en 2010, de deux chèques tirés sur la banque HSBC de Londres, d'une valeur de 200000 livres sterling, avait conduit les enquêteurs au domicile de deux suspects où ils découvrirent les 4 premiers bons. Tout cette affaire ayant débouché sur l'actuelle saisie de ces 3 coffres.
Comme dans l'histoire de Chiasso, les autorités fédérales et bancaires américaines se sont empressées de déclarer que tout cela était faux et archi-faux... Sauf à tenter de les récupérer contre espèces sonnantes et trébuchantes pour éviter qu'il n'y en ait trop en circulation ! Ce n'est pas moi qui le dis, mais les autorités judiciaires italiennes, selon cet article de Repubblica :
Il ressort de la documentation acquise par les juges, que l'une des personnes arrêtées, Francesco Travaini, 61 ans, jugé comme un personnage majeur dans le cadre de l'enquête, avait déjà entamé des négociations « avec certaines autorités américaines qui n'ont pas été identifiées » (c'est écrit dans les actes) pour la vente des faux titres. Puisqu'il semble que les États-Unis, probablement en ayant été informés de l'existence de ces bons avant qu'ils ne soient saisis, se seraient montrés intéressés pour les récupérer afin qu'ils ne soient pas mis en circulation. Un avocat aurait servi d'intermédiaire dans cette opération, qui n'a pas été finalisée.Nous revoici donc à la case départ ! Car tous ces bons contrefaits, comme d'hab, ne sont pas seuls mais contenus dans des coffres, des sous-coffres, des armoires, etc. etc.
Dalla documentazione acquisita dai magistrati, è emerso che uno degli arrestati, Francesco Travaini, di 61 anni, ritenuto personaggio di rilievo dell'inchiesta, aveva avviato trattative "con alcune non ben individuate autorità americane" - è scritto negli atti - per la vendita dei titoli fasulli. Gli States, infatti, avendo forse saputo ancor prima del sequestro dell'esistenza dei bond taroccati, avrebbero mostrato interesse a venirne in possesso per evitare che fossero messi in circolazione. Intermediario dell'operazione, non andata in porto, sarebbe stato un avvocato di Milano.
Et tous ces faussaires à l'imagination débordante ont vraiment fait fort, comme les coffres du même nom. Je suis en train de vous concocter une petite série de photos de ma collection, vous m'en direz des nouvelles...
Jean-Marie Le Ray
Jugez-en, en commençant par la saisie relatée aujourd'hui, où l'on retrouve la fameuse série du Traité de Versailles :
Rappelez-vous, encore des valises, et des boîtes, et des coffres :
(et il y en a des valises...)
Ou d'une boîte dans un coffret ?
qui contient sous le Sceau des États-Unis
6 boîtes avec sur chaque tranche les n° de série et la composition de la boîte (généralement 250 bons, d'une valeur nominale soit de 1 milliard $ soit de 500 millions $ chacun)
avec au recto de chaque boîte l'inscription : Federal Reserve Bonds - Series of 1934 - Treaty of Versailles
Mais encore (source) :
Ce dernier me faisant penser au coffre chinois (numéros de série effacés par mes soins) :
Impressionnants, ces faussaires, non ?
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Autres photos de la saisie d'aujourd'hui :