Magazine Poésie

Monde... Perdition... Extase...

Par Lepoeteinconnu

Le support employé n’est qu’illusion ou qu’illusoire,

Comment appréhender le stylo de la meilleure façon

Si ce n’est que de l’employé fermement en son poing

Pour qu’à l’heure véritable insomnie se créer en soi

Le désir inextinguible de remplir ce rêve

Avec comme seul matière l’imagination

Insatiable de son désir ; Au diable les passions

Gardons l’essentiel, l’essence, la genèse

Ecrivons seulement l’envie véritable la Folie

La Folie de soi, la peur, le frisson, l’extase…

Appréhension, aborder la mort, la contempler

La vivre, si mourir sans joie n’est pas vivre

Alors vivons, pour ne pas avoir peur de mourir

Le Regret le Chagrin la Tristesse, la Perte,

Victime du monde à sa perte, regrettons

Lors des pénuries croissantes, le chagrin et la tristesse

Nous tiennes pour compagnie que la souffrance n’a d'ennuie

Ou de Plaisir, et enfin, au râle de l’Homme

La perdition prend toute son ampleur

L’exquise beauté d’un monde affamé

Espoir, Espérance, Croyance, Chimère !

Lorsque le dernier bateau de la vie jettera l’ancre

Pour les nimbes, le Passeur aura la joie d’accueillir

Près de soi l’humanité désespérée en quête

De compréhension ne peut elle-même apercevoir

La lumière écarlate de la vérité brillée

Sur leurs Cœurs abimé les restes de cette orgie maléfique

Comprends-tu désormais ? Appréhendes-tu ?

As-tu peur ? Alors continue, je m’en délecte !

Resté dans l’incompréhension, ne pas chercher à découvrir cette réalité

Meurs sans connaître, n’espère pas la rédemption

Accroches-toi à ce qui te maintient en vie,

N’oublie pas qu’oublier d’où l’on vient

Ne signifie pas se perdre, mais recommencer

Eternel recommencement… Echappatoire, Risques

Tension continu, Esprit Trouble, Flou, Démesure

Ecrire sans style c’est mourir, mourir n’est pas la fin

Faim d’existence, écriture rythmé dans les abysses

Ténèbres majestueuse en vous s’étend l’embrasement

De mon plaisir, de votre Douleur, du Chaos magistrale

En moi s’étend la monstruosité mais vous êtes infâmes

Ô créatures communes ancrés dans la démence

Il ne reste pour ainsi dire que la folie des Hommes

Pour me rappeler que dans ce monde

Rien est clair rien est noir

Rien est obscur rien est blanc

Mélange grisâtre de l’amertume qui hante

Je m’en laisse à votre appétit de Destruction

Et tente de réécrire l’Histoire avec ma plume dénué de sens

Infamie des Enfers obtenez ce que vous désirez

Mais de moi n’obtiendrez que le dégoût

Continuez vos simagrées, vos caprices ne m’atteignent

Clairvoyance de l’Esprit ne se repait que du Calme

Si la soif naturel de Pouvoirest à l’origine des maux

L’amour n’est ni antidote ni vaccin

Seulement l’amplificateur, naissance de la fatalité

Apothéose.


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