Problèmes énergétiques EDF actuels (17) :coup de "rogne" n°2 et fin !

Publié le 17 février 2012 par 000111aaa

J’espère terminer aujourd’hui mon règlement de comptes avec laCOUR DES COMPTES !

Vousdevez savoir que l’éthique d’unscientifique physicienlui prescrit de donner aussi la parole de façon équitable   en faisant connaitreles opinions desantinucléaires et des pro nucléaires

Je vais donc commencer par les antinucléaires !

Je ne veux pas être accusé de déformer leurs propos ; aussi je vous propose du copier- coller… »Tout est à la louche », pour Michèle Rivasi, député européen Europe Ecologie-Les Verts…"Il était temps, depuis cinquante ans qu'on s'est engagé dans le nucléaire, d'avoir une évaluation des coûts ! Les écologistes se battent depuis des années pour avoir des chiffres. On nous les a cachés pendant longtemps. C'est dommage d'avoir un rapport comptable et pas un rapport qui éclaire sur le choix d'une stratégie en chiffrant les différents scénarios. »

Et elle enchérit : « C'est peut-être le rapport qui montre qu'il n'y a pas de coûts cachés mais c'est surtout le rapport des coûts non précis, non clairement évalués. Les différentes estimations d'EDF (50 milliards d'euros pour prolonger la durée de vie des centrales, ou 10 milliards pour les travaux post Fukushima) ne sont pas contre-expertisés. Tout est à la louche. »

« Sur le démantèlement des centrales, c'est le calendrier qui est caché ! Quand va-t-on démarrer le démantèlement des neuf vieux réacteurs graphite gaz arrêtés depuis des années ? EDF veut reporter ces dépenses le plus tard possible. En fait, on ne sait pas comment s'y prendre et on ne dispose pas de centre de stockage pour les déchets qui seront issus du démantèlement.

« L'imprécision du chiffrage est intolérable. La fourchette d'évaluation est beaucoup trop large. On ne sait pas quelle option va être retenue. Si on choisit un "retour au gazon", cela n'a pas le même coût. En Grande-Bretagne, ces dépenses représentent jusqu'à 50% du budget de construction. Il est intéressant de noter que le doublement du coût de production de l'électricité sortie de l'EPR de Flamanville (70 à 90 euros le MWh contre 50 pour les réacteurs actuels) met le nucléaire au même niveau de coût que l'éolien terrestre ! La vraie question demeure : combien veut-on payer la sécurité ? Le scénario avec zéro risque, c'est le scénario des écologistes. Le scénario le plus cher, c'est celui de François Hollande !"

Je ne me sens pas tenude surenchérir sur Mme RIVASIcar jevous ai moi-même expliqué que sur des opérations de démantèlement modulaire d’un banal atelier d’une centralela simple opération deposeen DMEou en sas de haute activitépouvait en prix doubler du faitd’un découvrementrévélantun soudain niveau d’ une pollution radioactive imprévue …( je pense à toutes les surprises que mes collaborateurs ont  du rencontrer en démontant ,après mon départ de SACLAYpour le SIEGE  , mes petits pilotes de perméamétrie UF6 !) Que dire alors lorsque l’on doitopérer des découpagessur destrès larges pièces d’abord pour pouvoir les extraire ???EN RESUME : bien des choses sont à découvrir….ON NE PEUT QU AVOIR QU’UNE ATTITUDE D’EVALUATION PRUDENTE ET EMPIRIQUE ….

EN REVANCHEje nevois pas du tout l’intérêt de chiffrerle prixdu MWe de l EPR   d’après les chantiers prototypes actuels   pour l’opposer au prix des tranches anciennes et je juge que comparer avec les prix anglais est inapproprié compte tenu des installations et des spécifications de démontage différentes ….tout cela je l’ai déjà dit !

Sans me rallier complétement à tous les arguments très clairement exposés par GUILLAUMEMALORIE   sur ce site , à savoir : « Les bons comptes font les bons débats » puis « Nucléaire : un choix financier » et enfin « Cohn-Bendit : crise dure et facéties écolo »   je juge que la position desVERTS est celle d’   écologistestirant profit des peurs engendrées parFUKUSHIMA .. On ne peut être plus opportunistes qu’eux !  Quel bonheur pour eux que Fukushima ! Les problèmes de désindustrialisation américano-européens, les problèmes de déplacement des pôles d’emploi ailleurs , les problèmes sociétaux correspondants etc. .???.   on ne les réglera pas par un arrêt brusque du nucléaire ( EPR ou autres) avec appel aux énergies fossiles ou à des énergies renouvelablesen phase embryonnaire !!  C’est de l’ électoralisme" politicouillon"   avant d’être une cogitation pertinente sur les transitions possibles :  vous savez ce que j entends , en bruit subliminal a la place  : « A nous les bons sièges  !"

« ILSVONTA LA SOUPE » comme dirait LE GENERAL …..

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Je laisse maintenant la parole aux pro nucléaires : ( copier- coller)

"La fin de la fable des coûts cachés du nucléaire", estime Francis Sorin, directeur du pôle Information de la Société française d'énergie nucléaire (Sfen) :"La Sfen se réjouit que le rapport de la Cour des Comptes mette un terme que l'on peut espérer définitif à la fable des coûts cachés du nucléaire. A travers l'analyse et l'évaluation des chiffres, il se confirme que le nucléaire est un réel avantage économique pour la France et le pouvoir d'achat des Français. Et tout indique que cet avantage économique se prolonge à l'avenir. Même si les dépenses futures qui font l'objet d'évaluations incertaines (démantèlement et déchets) s'annoncent beaucoup plus élevées que prévu, leurs répercussions sur le prix de l'électricité resteront relativement limitées notamment en raison de leur étalement sur plusieurs années. Même si les provisions nécessaires pour couvrir ces dépenses sont revues très nettement à la hausse, le nucléaire restera la source de production d'électricité la plus compétitive, derrière l'hydraulique. Loin d'être une charge pour l'Etat et pour le contribuable, le nucléaire est devenu une source de recette pour la collectivité publique. Les subventions, versées au démarrage du programme dans les années 70, se sont arrêtées au début des années 80. Depuis, les dépenses de l'industrie nucléaire française s'autofinancent. Elles rapportent même bien davantage à la communauté nationale qu'elle ne lui coûte

Enfin, l'impact sur la balance commerciale est primordial. Le nucléaire évite à la France l'achat de gaz pour faire tourner des centrales électriques, pour un montant annuel de 20 milliards d'euros. Sans compter les recettes à l'export de l'industrie nucléaire (équipements et services), qui rapportent entre 5 et 8 milliards d'euros par an en moyenne".

Je lui laisse la responsabilité de ces chiffres … Visiblement pour lui  le verre est plus qu' à moitié plein!

FIN