"Si la technologie nous seconde dans bien des domaines, nous rend omniscients, devins et nous transforme en demi-dieux potentiellement immortels, ne perdons-nous pas, au sein de cette foi en l’algorithme, la foi en l’Homme, cet être par définition faillible et limité? Cette foi en la technologie comme remède à nos failles bien humaines puise ses racines dans une volonté séculaire on ne peut plus naturelle de dépassement de notre condition limitée de mortel. Mais au fur et à mesure que la technologie seconde nos vies émerge le paradoxe suivant : plus nous nous arrachons à cette condition et plus nous perdons de vue la spécificité de l’humain, qui, bien que contrastant avec des capacités divines/technologiques infinies, constitue notre essence profonde." Bénédicte Ibert
La fin de l'humain (l'algorithme m'a tuer) View more presentations from Bénédicte Ibert