Pour le deuxième anniversaire de la mort de sa mère, une adolescente française lui a envoyé une lettre à l'adresse: «rue du Paradis, au Ciel». Deux jours plus tard, la poste lui réclamait une taxe car l'enveloppe n'avait pas été affranchie.
Quand le facteur a rapporté la lettre avec la mention «n'habite pas à l'adresse indiquée» et enjoint de payer les 1,35 euros pour le timbre, il a été fraîchement reçu par la famille d'accueil d'Anaïs, 13 ans, qui n'a plus son père, rapporte jeudi le Journal de Saône-et-Loire (centre-est de la France).
«Je lui ai demandé si les mots humanité et compassion voulaient dire quelque chose», a raconté Martine, la «mère d'accueil». «On a beau dire que c'est l'administration, ce n'est quand même pas seulement des machines à distribuer!», a-t-elle encore dit au quotidien.
Pour sa défense, la Poste a répondu que la commune de «Ciel» existe bien en Saône-et-Loire, mais que «la rue du paradis y est inconnue». ! ! !
AP