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[Critique] UNDERWORLD - NOUVELLE ERE (Underworld : Awakening) de Måns Mårlind & Björn Stein
Par Celine_dianeOn pensait en avoir terminé avec la saga Underworld, il y a 3 ans, avec l’épisode moyenâgeux de Tatopoulos. Avec la combi en cuir de Kate Beckinsale aussi, qui avait laissé le soin à Rhona Mitra de prendre la relève. Et pourtant. Voilà que (presque) tous nous reviennent pour un quatrième tour de manège vampirique. Une renaissance, à tous les niveaux. Quatrième opus d’une franchise qui rapporte pas mal, Underworld : Nouvelle ère s’impose comme la meilleure des suites données au premier épisode de Wiseman. Sans s’encombrer de psychologie ou de quoi que ce soit d’autre (en 3 minutes top chrono l’ouverture résume aux amnésiques les péripéties précédentes), le duo suédois Mårlind et Stein carbure à l’action pure: gunfights en folie, rythme furibard et instantanés gores. Le film dure un petit 1h15, mais tout y est: pas un plan en trop, pas une seconde d’ennui. C’est fait sans fioriture et avec un maximum d’honnêteté : on n’est pas là pour blablater, mais pour flinguer tout ce qui bouge. Lycans, vampires, mais surtout humains, qui occupent une place bien plus importante dans ce volet-ci.
Comme Selene se réveille après une longue période de cryogénisation, le monde autour d’elle a changé. Le grand écart avec la proposition de Tatopoulos est total : ici, on est dans un univers mi-futuriste mi-gothique, qui a une certaine allure. Faut dire que les deux réalisateurs ont plutôt bien soigné l’imagerie SF du film, utilisant à merveille la froideur urbaine de Vancouver. Côté mise en scène, ce ne sont pas des manchots, chose qu’ils nous avaient déjà prouvé avec Le silence des ombres (Shelter), sorti l’année dernière, qui possédait malgré un scénario faiblard une forte identité visuelle. Underworld 4 déboule donc avec la subtilité d’un éléphant mais garde tout du long la tête haute. Violence, vitalité et vitesse, en formule magique.