D’abord les photos. Olivier Pasquiers a confié l’appareil aux enfants, accompagnant la prise de vues, bien sûr. Il s’agissait de saisir une moitié de visage (et non de diviser l’image après coup). Chaque enfant était venu avec un ours en peluche. Les photos ont été montées sur un support permettant de tourner le côté droit ou le côté gauche et, ainsi, d’assembler les visages révélant les ressemblances et les différences. Pour le verso, Michel Séonnet a travaillé des petites phrases sur le même modèle : chaque première partie de phrase peut s’associer à chaque seconde partie (qui est une proposition relative). Ainsi, au hasard des assemblages, les phrases font danser les mots, les portraits font chanter les mondes.
Publié une première fois en 1997, ce livre est publié à nouveau par l’éditeur Rue du Monde.