Mercredi, jour 3 de ma semaine de folie. Je crois que c'est à partir de là que la fatigue a commencé à sérieusement se faire sentir. Et pour cause.
Tout d'abord, je me rends dans les locaux de Deezer pour la révélation des finalistes du prix ADAMI-Deezer de Talents. Ce prix qui permettra à un artiste en développement de se produire sur la scène de 3 festivals internationaux : Europavox (Clermont Ferrand), les Nuits Botaniques (en Belgique) et le Montreux Jazz Festival (en Suisse). Bien entendu il bénéficiera aussi du relais offert par les médias partenaires (Les Inrockuptibles, Deezer, Arte Live Web et Le Mouv').
La plupart des membres du jury étaient présents ce soir là pour la révélation des 5 artistes sélectionnés, à savoir : Hyphen Hyphen, Juveniles , Odezenne, Me et Garciaphone. La seconde phase du concours va donc pouvoir débuter, les 5 artistes seront soumis au vote du public du 8 au 29 mars via Deezer (je t'inviterai donc chaleureusement d'ici quelque temps à voter pour les Hyphen Hyphen, compte sur moi).
Ce soir là a aussi été dévoilée en exclusivité l'affiche du prochain Montreux Jazz Festival que voici :
Petit moment d'émotion dans le public. Et pour cause! (Loïc qui est un garçon vraiment plein d'esprit l'a retwittée en signalant "c'est moi qui la tiens (l'affiche)". Ce garçon est beaucoup trop drôle, si toutefois tu ne le suis pas déjà va donc faire un tour du côté de son Twitter ici ou de son site là. En plus, c'est le genre de garçon, tu lui demandes de chanter quelques notes de Whithney Houston pour toi à la radio, il le fait : parfait, quoi.
Une fois la petite cérémonie terminée je file direction l'Alhambra pour rejoindre la soirée des lauréats du concours des Inrocks Lab. Pourquoi? Parce que ce soir là il y a Owlle.
Et que la voir là c'est pour moi vraiment une grande joie. Avec son projet qui ne cesse d'évoluer à mesure qu'elle avance dans sa carrière (à vitesse grand V, elle n'a pas encore d'EP et déjà elle accumule les plateaux télés, récompenses et autres invitations et collaborations prestigieuses). Mérité compte tenu du talent de la belle.
Dehors, Swann que je rejoins là bas et moi tombons sur les Twin Twin, fidèles à eux mêmes, ultracolorés et funs. Hyperenthousiastes aussi à l'idée d'assister au concert du soir.
A l'intérieur la soirée commence avec Theodore Paul et Gabriel, un trio féminin comme son nom ne l'indique pas, qui fait aussi partie des artistes sélectionnés par le chantier des Francofolies cette année. Avec elles un batteur, derrière. Côté musique le trio propose un mélange de rock vintage et de folk parfois teintée de sonorités country. J'écoute mais comme à chaque fois je reste un peu sur ma faim.
Ensuite vient le tour de Owlle.
Chaque fois que je découvre une des nouvelles facettes de son projet je l'aime un peu plus. Pourtant chaque fois je repars convaincue qu'elle ne saurait me convaincre avec meilleure performance mais chaque fois elle réussit à surprendre. Ce soir là grande nouveauté : trois personnes sur scène. En plus de Richard qui officie toujours au clavier et percus, on trouve désormais un batteur. La voix est parfaitement maitrisée, cristalline et lumineuse ce qui lui donne parfois des airs de diva (en fait, merci l'ingé lumière, tu verras sur les photos que parfois elle était toute bleutée (la salle, donc l'artiste aussi) et du coup ça m'a clairement évoqué ce moment là de cinéma (il faut faire abstraction des effets spéciaux et ne garder que le côté diva bleue).
Les arrangements sont modifiés, à tels points que certains morceaux sont difficilement reconnaissables de prime abord comme "Free" qui prend une toute autre ampleur avec le renfort de batterie et la nouvelle intro (inédite).
Le petit point fashion traditionnel désormais : Owlle était habillée ce soir là par Carven et portait une robe incroyable avec un décolleté géométrique atypique dans le dos et un drapé qui tombait de la plus jolie des façons le long de ses hanches. Du coup elle pouvait jouer avec les pans latéraux de la robe et c'était beau. J'adore. (tous les détails sur sa tenue en fin d'album photos)
Ajoute à cela ses sandales qui si mes souvenirs sont bons sont des Gaspard Yurkievich + ce que j'ai envie d'appeler un panty ou un corsaire long (expression tellement année 80 bon sang) pailleté doré qu'on devinait seulement à la faveur de ses mouvements et tu comprendras pourquoi à chaque fois je reste bouche bée devant la mise de l'artiste. J'applaudis des deux mains les choix et leur association.
Malheureusement pas le temps de rester pour Clap Your hands and say hey car notre projet est d'assister AUSSI au concert privé de Skip The Use qui se donne dans les locaux de Ricard SA Live Music qui organise l'évènement. Quelques messages pour vérifier que rien n'a encore commencé et que ça vaut la peine de rallier l'endroit. Oui. Motivées. On y croit. On y va.
Arrivées sur place, joie, on entend la musique du groupe. Mais il s'agit de la fin. Le morceau se termine et le concert avec. Tristesse (yoyo émotionnel).
Alors que je croise une connaissance qui se réjouit de me trouver là sur l'air du "ah chouette tu as pu venir finalement" je réponds honnêtement un "oui je suis contente aussi d'être là mais déçue d'être arrivée pour le dernier morceau seulement" et là je suis surprise de l'entendre me répondre "en même temps tu sais, le dernier c'était juste le deuxième". Quoi? Deux titres seulement?
Bon OK le groupe a joué en acoustique et ce n'est sans doute pas dans ces conditions qu'il donne la pleine mesure de son talent mais c'était bien joli ce que j'ai entendu et j'aurais quand même aimé en entendre un peu plus. Bon tant pis. J'apprendrais un peu plus tard que le groupe a enchaîné les concerts et obligations liées à la promo de l'album et que c'est sans doute la fatigue qui explique le set très très réduit du soir. Normal. Je comprends. Mais je suis tout de même un peu déçue aussi...tant pis, disons que ça rajoute à ma motivation concernant le fait qu'assister à un de leurs concerts est une de mes GROSSES priorités 2012...