En Belgique, le corps d’un cachalot échoué sur la plage de Knokke sera traité en énergie verte, générant ainsi 50 000 kWh d’électricité, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 14 foyers.
S’il regrette la fin tragique de ce qu’il qualifie lui-même de « superbe mammifère marin », le producteur d’électricité belge Electrawinds a annoncé la récupération de la carcasse en tant que produit biomassique, après traitement dans une usine de transformation de déchets animaux.
Si la graisse de baleine, classifiée dans la catégorie CAT 1, échappe en effet à la chaîne alimentaire humaine ou animale, elle peut néanmoins être traitée de manière à fournir de l’énergie électrique, ce grâce à un procédé mis au point par Electrawinds. Il permet de recycler toute viande de ce type en électricité verte, car issue d’un type de production naturel.
La bête, pesant dans les 25 tonnes, composée à 50% de graisses, sera dépecée de sa viande à l’usine de Rendac, Denderleeuw, depuis laquelle le produit organique final sera emporté à la centrale de biocarburants d’Ostende. La biomasse sera alors épurée et transformée en biocarburant, à travers des moteurs navals adaptés, servant à produire de l’électricité.
Une bonne prise pour le producteur d’énergie verte.