Je lis The Economist depuis longtemps. Ce journal a la particularité d’encourager tout ce qui est favorable à l’économie et au libre échange. C’est ainsi qu’il y a quelques temps, il s’offusquait que M.Sarkozy ait dû faire ouvrir des magasins de luxe, pour que Mme Obama puisse faire des emplettes un dimanche.
Mais, le dimanche, dans notre tradition, jadis catholique, est le sabbat juif, un jour de repos, et surtout de recueillement. Comme Adam Smith, The Economist veut-il faire de nous des machines de production ?
En tout cas, The Economist a compris que tant que nous serons soucieux de rendre notre économie compétitive, nous construirions le Métropolis de ses rêves. The Economist ne parle pas à notre raison, il livre une guerre d’influence et d’idées.
Comment changer notre avenir ? Nier le pouvoir de l'économie et vouloir créer un paradis national est impossible : elle dirige le monde. Il n’y aura de changement que s’il y a accord international pour adopter de nouvelles règles. C’est probablement l’enjeu qui se cache derrière le développement durable, et la responsabilité sociétale de l’entreprise, et de l’individu.