Déjà que le ciel est tout gris dehors, voilà une bonne raison pour mettre un peu de couleur dans nos petits plats. Un peu de couleur… et de saveur grâce au poivre qui sait parfumer si judicieusement nos préparations.
Mais attention pas n’importe quel poivre !
Car les variétés, on devrait plutôt dire les « crus » sont nombreux.
Laissons certains « se décarcasser » pour nous remplir des petits pots avec des mélanges de poudres grisâtres qui viennent d’on ne sait où, stockés pendant des semaines dans les entrepôts d’Hambourg ou d’ailleurs. Car le poivre gris n’existe pas en tant que tel ! C’est un mélange déjà moulu de poivre blanc et noir aux origines incertaines. Il pique mais ne parfume pas : on le boycottera donc.
Tournons-nous plutôt vers des spécialistes, de vrais amoureux de cette épice qui a fait le tour du monde pour nous séduire.
De plus en plus fort le poivre a même son Académie ! (1)
On y apprend à ne pas confondre les vrais poivres d’avec les « faux poivres ».
Pour les puristes, le seul, l’unique, le vrai poivre est une baie d’une liane exotique de la famille des pipéracées, originaire d’Asie. Le plus répandu est le piper negrum.
De ces baies, on tirera le poivre noir, blanc, vert ou rouge, selon les méthodes de cueillette et de séchage.
Il y a aussi le poivre long d’Himalaya, le premier qui arriva en Europe. On le redécouvre actuellement, après l’avoir perdu de vue dans nos cuisines.
Et les « faux poivres »… qu’est-ce donc ? Et bien, leurs baies proviennent d’autres espèces d’arbres. Citons le « poivre rose » de la Réunion, le poivre de Sichuan ou le poivre de Cayenne issu d’un piment.
Pour choisir quel poivre se mariera le mieux avec quel plat, un CADEAU : téléchargez gratuitement le Guide du Poivre sur le site Goût et Nature : http://www.goutetnature.com/dhtml/home.php?id=739
Petitgrognon