Le titre est en arabe parce que je pense qu'il est plus expressif et en plus ça fait un peu le style des titres à la une de nos journaux à deux balles.
En Tunisie, on peut dire que tout est à l'envers, pas de logique. La schizophrénie semble une maladie répandue dans le peule, du président au peuple et en passant évidement par les membres du gouvernement. En Tunisie, ce qui doit être tolérable est intolérable est vice versa et voici quelques exemple (N.B: la liste est encore longue)
• On ne tolère pas la diffusion d'un film où figure une présentation de Dieu dans une chaîne de (or il existe une certaine chose appelée télécommande que les téléspectateurs peuvent utiliser si le programme diffusé ne correspond pas à leurs goûts) mais on tolère que des personnes innocentes ont été tuées pour aboutir à cette pseudo révolution et qu’à ce jour les coupables pour leurs morts n’ont pas été jugés. On tolère aussi que les blessées de cette révolution restent sans traitement en attendant que le gouvernement réagisse. *
Maram Nasri, âgée de 2 ans et 8 mois est la plus jeune blessée de la révolution tunisienne
• On ne tolère pas que le porno ne soit pas censuré, on a peur pour nos enfants mais on tolère la mise en liberté d’un pédophile (ou plusieurs dieu seul sais combien de pourritures ont bénéficié de l'amnistie du 14 janvier)
• On ne tolère pas un magazine gay mais on tolère que des enfants quittent l’école pour travailler, vendre des petits trucs au bord de la route ou laver les vitres des voitures pour récolter quelques sous à la fin de la journée
• On ne tolère pas la photo d’un mannequin à moitié nue à la une d’un journal tunisien (sachant que ce journal n’a pas fait le shooting de cette photo, il s’est juste contenté de la reprendre) mais on tolère que des enfants restent sans électricité ni eau potable et sans même porter assez de vêtement alors qu’il neige et que la température est -5°
Pour finir, une belle photo assez expressive: I don't need sex the government fucks me everyday
Pour finir, une belle photo assez expressive: I don't need sex the goverment fucks me everyday
*A lire: L’épopée des bléssés de la révolution
Crédit photos:
Réseau "Burnous" contre la misère
Saif Chaabane Photographie
Tanbirat