Kaboul Kitchen // Saison 1. Episodes 1, 2 et 3. La fille à la grosse valise / La piscine / La panthère et l'imprimeur.
Canal + lançait lundi dernier une toute nouvelle fiction française, une comédie. Après la très sympathique Platane l'an dernier, cette fois c'est au fin fond de l'Afghanistan que Canal +
pose bagage avec une série plutôt sympathique du coup nom de Kaboul Kitchen. Elle utilise les clichés du pays comme du petit lait et c'est assez bon dans son ensemble. A défaut d'un scénario
tonitruant, ce qui fonctionne à merveille avec cette série c'est le duo Simon Abkarian qui incarne le colonel Ammnullah qui cherche à se faire élire et qui va engager un conseiller en
communication afin de gérer cette campagne. Et de l'autre Gilbert Melki, gérant du Kaboul Kitchen qui incarne Jacky, dont la fille Sophie débarque au pays. Cette série on la doit à un trio, et
tout d'abord Jean-Patrick Benes et Allan Mauduit qui ont travaillés sur les deux comédies françaises Vilaine et Les Dents de la Nuit, assez moyen dans leur genre mais parfois très efficace. Et un
petit nouveau, Marc Victor, qui fait ses premières armes avec cette série. L'alchimie des personnages là, et il faut vraiment voir plus que le pilote pour comprendre ce dont la série parle
réellement et ce qu'elle veut nous raconter sur le long terme.
Afghanistan 2005. Georges Bush est président des États-Unis, Jacques Chirac est président de la France et Jackie, patron du resto "Kaboul Kitchen". Tous les expats y viennent faire la fête.
Quand sa fille débarque, Jacky ne la reconnaît pas. Et pour cause il ne l’a pas vue depuis 20 ans ! Elle est venue faire de l’humanitaire. Lui est là pour faire du fric !
L'épisode va s'égarer très rapidement sur une histoire autour du restaurant et d'une piscine où l'on peut voir des femmes (alors que les femmes en Afghanistan doivent être voilées). Le second
épisode "La piscine" va exploiter le filon à fond avec une scène impertinente pour clôturer l'épisode où une femme nue, va plonger dans la piscine alors entourer d'hommes. Ce que j'ai
particulièrement bien aimé dans cet épisode c'était que justement, on se moque des règles. Peut être que ce sont des clichés, mais voilà, le tout fonctionne terriblement bien. Ce comportement
obscène peut malgré tout être pris pour une marque de manque d'originalité (la série préférant parfois jouer sur ces clichés pour faire rire plutôt que de jouer sur les intrigues en soit). Mais
l'équilibre entre les deux est efficace. Enfin, "La panthère et l'imprimeur", troisième épisode de cette première saison développe la relation naissante entre Jacky et Amanullah.
Note : 6/10, 6.5/10, 6.5/10. En bref, une très bonne surprise.