Je n’aime pas les voyages (les changements, plus généralement), et pourtant je me suis retrouvé à Detroit, USA, le temps d’une réunion. J’ai vécu trois jours comme s’ils étaient deux. Et, j’ai eu droit au nec plus ultra du contrôle aéroportuaire, et même à un passage à Amsterdam.
Que dire de Detroit ? Temps doux. Juste un peu de neige.
Quand à son économie, elle serait probablement dans un bien piètre état, sans l’interventionnisme de B.Obama. De loin j’ai vu quelques maisons délabrées, mais les affaires paraissent redémarrer, aux dires, prudents, de mon taxi, victime d’un licenciement il y a deux ans.
En tout cas, les galeries marchandes y sont magnifiques et sans égal en France, même dans nos quartiers riches. Ces galeries seraient-elles des temples dédiés au Commerce ?
Quant au personnel des restaurants, hôtels et magasins il est fort démonstratif et « professionnel ». Je comprends, dans ces conditions, que l’Américain soit décontenancé par l’hostilité qu’il rencontre chez nos commerçants. J’ai aussi noté à quel point le serveur, taxi… se soucient de leur pourboire.
Finalement, et curieusement, si les autoroutes sont aussi rapides et anarchiques que les nôtres (on double souvent par la droite), les voitures paraissent petites, pour l’Amérique. Explication du chauffeur de taxi précédent : multiplication du prix de l’essence par 4. Du coup, Hyundai, qu’il dit pas solide mais pas cher et consommant peu, connaît un gros succès. Nécessité fait loi ?