On attendait le réveil des Gunners, on a eu confirmation que Milan était candidat au dernier carré de la ligue des champions derrière un duo Robinho-Zlatan de feu. Mais qu’Arsenal est triste.
Une mi-temps de cauchemar pour les joueurs de Wenger. Mangés dans les duels, attentistes, naifs et finalement menés de 2 buts à la pause, les londoniens n’ont pas les moyens, cette saison comme depuis 2 ans, de sortir la tête du sac. La faute à une défense dont le meilleur homme est Koscielny..tout un symbole.
L’ancien lorientais, pompier de service habituellement, mais fautif sur le premier but en lâchant sans explication Boateng. Le ghanéen qui adressera une merveille de frappe, parfaitement équilibrée pour ouvrir la marque. Sans cesse harcelée par Zlatan qui n’a pas couru au pressing avec une telle envie depuis des années, la défense des Gunners a coulé.
Henry, aveu d’impuissance
Avec un Robinho qui a retrouvé des jambes et de l’imagination (dribble superbe sur Gibbs en seconde période), l’attaque milanaise à belle allure. Ajoutée à un milieu de terrain costaud et discipliné, le leader du Calcio présente des arguments pour retrouver le dernier carré de la ligue des champions. Avec un peu de chance au tirage, Allegri peut même croire à une finale à Munich en fin de saison.
Côté Wenger, la fin de saison sera celle de tous les dangers. Arsenal est clairement en retrait et si la déprime est la même que l’an passé après la finale en coupe de la ligue, c’est en ligue Europa et même sans coupe d’Europe que la saison prochaine débutera. Le chantier est immense et en dehors de Van Persie, il n’y avait rien à garder hier. Même le prometteur Ramsey.
Thierry Henry repart donc sur une défaite mais aura soulevé une question intéressante : comment Arsenal fait entrer à 0-2 comme sauveur potentiel d’un match déterminant un joueur qu’il ne pouvait imaginer avoir il y a encore 2 mois. Incroyable mais tellement révélateur des limites actuelles du club.
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