La suite du déjeuner s'est articulé autour d'une deuxième entrée chaude, un intermède, et du plat de consistance, tout droit sortis de recettes de la gastronomie bordelaise : des escargots et un parmentier de donfit de canard, aux pleurotes.
A préciser que la sauce qui accompagnait le parmentier était agréablement acidulée. Elle avait été réalisée à partir de jus d'orange.
Cependant, les vins n'étaient pas de Bordeaux! Et c'était finement joué! Deux excellents vins!, de très bons vins qui se goûtaient avec un plaisir intense.
Domaine de Trevallon 2001 (VDP des Bouches du Rhône )
La robe est très soutenue à profonde, de couleur pourpre à rubis, le nez d’abord un peu réduit s’ouvre sur des arômes de fruits noirs ( cerises et cassis), agrémentés d’épices variées (dont le poivre), et de notes de figues et d’herbes aromatiques. La bouche est étoffée, avec des tannins fins et élégants, le centre est plein, corsé, avec des tannins enrobés, souligné par des fruits mûrs et expressifs. La finale est allongée, très persistante, soutenue, bien équilibrée, fruitée, épicée, avec des accents sudistes séduisants. Un vin aux tannins un peu plus fondus, que ceux rencontrés dans la bouteille de la précédente dégustation. Noté 17, même note plaisir
Hermitage : Vidal Fleury 2001
La robe est soutenue, de couleur rubis à sanguine; l’olfaction, après une bonne aération, évoque les fleurs, les épices douces, les fruits rouges et noirs, avec des notes de garrigue et un léger poivre. L’attaque est veloutée, avec des tannins fins au grain bien habillé par une chair délicate, le vin prend de l’ampleur et de la consistante, dans un milieu de bouche, finement texturé, rehaussé par des fruits avenants. La finale est étirée, persistante, fraîche, équilibrée, fondante, bien mise en valeur par des saveurs fruitées, épicées, et d’herbes aromatiques. Un vin qui ne donne pas dans la puissance brute, mais d’une très belle construction et qui donne beaucoup de plaisir. Noté 16,5, note plaisir 17