Alors que l’Etat de Washington aux Etats-Unis vient de légaliser l’union légale de deux personnes du même sexe, appelée couramment « mariage », nous vous invitons à vous pencher sur un fait divers très troublant.
Nous vous le rappelions avant-hier : il n’y a pas d’interdiction dans les faits de l’adoption des homosexuels, bien au contraire. De plus en plus de grands groupes comme SFR ou Google envoient des messages clairs et forts à l’encontre de la communauté des gays et lesbiennes, impensables si cela était réellement interdit ou condamné. Aujourd’hui, c’est la cour d’appel de Paris qui nous prouve la complaisance des pouvoirs publics envers les couples homosexuels, indiquant qu’une légalisation de l’adoption est proche.
C’est en effet la deuxième fois en France, et la première fois à Paris, qu’une cour d’appel donne la délégation-partage de l’autorité parentale à un couple homosexuel séparé sur l’enfant élevé en commun.
L’arrêt rendu le 1er décembre 2011 par la cour d’appel de Paris concerne deux femmes, dont la mère naturelle qui partagera désormais l’exercice de son autorité avec son ex-compagne. L’avocate des deux femmes a expliqué avoir attendu que le délai de pourvoi ait expiré ce 14 février 2012 à minuit, pour faire la publicité de la décision rendue à Paris en décembre dernier, qui devient définitive.
Dans cet arrêt, la cour d’appel de Paris écrit que « depuis leur séparation intervenue en 2005 après dix ans de vie commune », les deux femmes ont « d’un commun accord, organisé la vie des enfants » avec des gardes partagées et des vacances ensemble. Si la famille traditionnelle est jugée comme « ringarde », les mêmes habitudes chez un couple homosexuel semble être un comportement « bienveillant et responsable » qui « nécessite le partage de l’autorité parentale pour que, dans l’intérêt supérieur des enfants », l’ex-compagne de la mère biologique puisse, « dans le cadre juridique de la délégation-partage, continuer d’exercer le rôle éducatif qu’elle a toujours joué auprès des enfants, en outre particulièrement nécessaire à l’entrée dans l’adolescence », ajoute la cour.
On a connu la justice française beaucoup moins psychologue et soucieuse du bonheur des enfants dans des cas de divorce classiques, mais c’est sans compter que le pouvoir législatif n’a pas pour mission de rendre la justice mais de contrôler qu’un « idéal » de société est mis en place. Celui de l’ordre naturel, en l’occurrence.